30 avril 2010
Un brin facile…
26 avril 2010
Contre champs…
23 avril 2010
Au pays des fromages en boules…
Des sourires à deux roues sur des carcasses viking size et des placettes à tomber aux cœurs des villes, silencieux et accueillant comme des creux de main. On met un certain temps à l'entendre ce silence et puis, on entend plus que lui... Il n'est guère troublé que par le tintement guilleret des sonnettes de bicyclettes, le chuintement des roues sur les pavés et les mélodies des carillons qui renseignent sur l'heure qu'il est. Après le con tenu, voilà un condensé…
Ah, aussi, beaucoup de vaches mais peu de taureaux, encore moins d'arènes et pas du tout de corridas...
Ce pays a, entre autres dons, celui du paisible et de la tranquillité.
21 avril 2010
Mon quotidien énervant…
Je me dois de te dire que je suis un peu en rougne après toi, qui va, demain et comme les autres jeudis à partir de maintenant consacrer une page, certes écrite avec un beau talent (Jacques Durand) à la corrida. Or, le talent au service d'une mauvaise action a un goût un poil amer.
Une page entière donc, à la corrida. Alors, en finir une fois pour toutes avec la corrida... Mais si la corrida, vous savez bien... Ce spectacle de combat entre un homme civilisé qui "joue" à domicile et une bête sauvage, en un contre un ou c'est le plus souvent le même qui gagne à la fin... Donc, mon quotidien, puisque c'est ça, je t'informe que je ne t'achèterai plus le jeudi.
Autant le dire de suite, j'ai assisté plusieurs fois au spectacle... Une mise en scène espagnolante, une opérette dramatique du sang, de la souffrance, de la jouissance et, au bout, plus ou moins rapidement, la mort violente, brutale, esthétisée mais la mort. Définitive. Pour l'éternité...
Autant le dire de suite, je ne mange pas de viande. Enfin, je ne mange pas de viande de mammifère mort. Il m'arrive de temps en temps de m'offrir une douzaine d'huitres mais j'ai, à chaque fois avant, demandé leur autorisation et comme aucune d'entre elles ne m'a jamais dit non, j'ai pris ce silence pour une acceptation...
Autant le dire de suite, on nous parle de tradition, de Culture... Certes mais je crois que quand une tradition, un fait culturel a un côté barbare, sanglant, l'homme s'humanise , se grandit en l'abandonnant et pas en le perpétuant. De tradition séculaire, on a écartelé les condamnés en place publique, on a pratiqué des sacrifices humains, on a coupé les criminels en deux(etc…) Depuis qu'on a laissé de côté ces manières un tantinet radicales, on ne s'est pas ensauvagé, si? Autant le dire de suite, je suis contre les conditions de "vie" qu'on fait aux animaux de batterie, aux oies, aux canards qu'on gave aux fourmis qu'on insecticide, aux hérissons qu'on écrase en roulant trop vite... Bref, à toutes les bêtes qu'on fait souffrir avant de les occir pour les consommer ou pas.
Autant le dire de suite, ce n'est pas parce que des écrivains américains de renom, des intellectuels brillants, des artistes immenses ont encensé ce machin rida qu'on est obligé de l'aimer. On peut, sur certains points, être à la fois de génie et un peu concon.
Autant le dire de suite, je crois que le taureau n'est ni couard, ni brave, il est taureau, point.
De plus quand, dans la nature, lui vient l’envie d’affronter quelqu'un, en règle générale, c'est plutôt, à un vivant qui lui ressemble, qui a la même allure que lui, qui se comporte comme lui qu’il choisit de s’y mettre. Quand il va charger, il n'y a pas dans les marais où il vit, un gars à cheval caparaçonné, lui enfonçant, en la tournant, par deux fois, voire trois, une pique dans les flancs, destinée à lui tester sa bravoure... Tu parles, lui sectionner les ligaments du cou pour lui imposer de baisser sa tête, oui... Il n’y a que très rarement, dans les champs d’Estrémadure, face à lui, un type porteur d’une épée, droit dans ses sandales, fou de courage, vêtu d'un boléro brodé d'or, de collants roses, orchestrant, sous ses naseaux fumants, dans l’air tremblant d’une après-midi ensoleillée, les mouvements magnifiques des rouges sublimes d'une cape majestueuse…
Pourquoi donc, en finir avec la corrida?
En vrai c'est très simple. Il y a, ici bas, sur cette terre, des choses qui se font et d'autres qui ne se font pas. Voler dans un magasin, ça ne se fait pas. Coller son chewin gum sous son siège de cinéma, pousser une grand-mère dans les orties, promettre certaines choses pour solliciter des suffrages et ne pas les tenir une fois élu, non plus. En revanche ne pas doubler ceux qui précèdent dans une queue, ne pas hurler au portable dans un endroit public, conduire sans avoir bu avant, rester fidèle à ses amis, dire bonjour à ceux qu'on croise le matin, cela se fait. On peut comme ça, avec son petit crayon personnel tracer sa propre ligne, bien à soi, différente de toutes les autres, qui n'est pas forcément droite, droite entre ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Et, au jour le jour, année après année, vaille que vaille, tant bien que mal, peu ou prou, s'y tenir... ou pas.
Or, pour moi, jouir, jouer, se réjouir, s'enjouer, prendre du plaisir, se divertir au spectacle de la souffrance, puis de la mort d'un animal, cela ne se fait pas. Le taureau serait remplacé par une girafe ce serait pareil... (Juste... je pense à la taille des banderilles pour une girafe...). On ferait combattre un cabillaud enragé, un hanneton sanguinaire ou une buse agressive cela ne se ferait pas plus.
Fin de la discussion. Allez mon journal... Je te lirai après demain…
Le menu…
19 avril 2010
Au dessous du volcan.
Swans, swans, swans
Juste les quatre premiers vers:
Tout en ne régnant pas.
Ce qui me plait en toi c'est ta façon d'être à moi
En n'appartenant qu'à toi...
17 avril 2010
Mince de mince...
14 avril 2010
D'Allain, les vers.
06 avril 2010
Les dix ptits rambes.
Mes chers amis,
Si nous sommes réunis ici, ce soir c’est pour fêter, féliciter, célébrer, en un mot rendre hommage ce qui n’est pas si désagréable en ces temps tumultueux de persiflage généralisé…
A vous, que l’on voir courir partout du matin au soir et du soir au matin, être comme on dit à la foire et au moulin, à la douche et aux bains, à la poêlée et aux gratins…
Vous que la taille, sans doute inaboutie, n’empêche pas d’être, déjà, si grand…
Vous dont l’énergie pourrait donner des leçons de maintien à certaines centrales nucléaires…
Vous dont la justesse des décisions est comme la lame aiguisé d’un couteau acéré, qui coupe aussi bien à l’aller qu’au retour, qu'à la prise ou à l'abandon…
Vous, dont la parole est si généreuse, qu’elle étourdit toujours, déroute parfois, étonne de temps en temps mais éblouit, souvent… Plein les yeux, plein les yeux...
Vous, dont la pensée fulgurante est pour nous, désormais, comme un phare planté dans la noire nuit de nos doutes embrumés (approbations mesurées)…
Vous, dont les promesses sont comme les nuages un soir d’orage (applaudissements) en nombre et gonflés (grattements de gorge) de projets ébouriffants (applaudissements)…
Vous, si aimé de tous qu’aucun d’entre nous, ici présent ne se risquerait à critiquer l’action, l’engagement, les décisions…
Vous, si proche, à la fois des petits de l'entreprise... oui, j’ose le dire, vous garez, encore, avec cette immense humilité qui est un peu votre marque de fabrique familiale, votre véhicule personnel, cette merveilleuse, rugissante, machine rouge, sur le parking du personnel et à la fois de la Direction Générale, donc de moi-même qui vous porte une attention toute bienveillante...
Vous qui venez d’être, après à peine trois mois de stage, si justement, nommé Vice Directeur des humaines ressources à l’âge extrêmement précoce d’à peine dix huit ans, votre baccalauréat tout juste en poche… c’est dire votre brillance, votre talent et vos dons en un mot votre nature… (applaudissements).
Vous, enfin, mon frère cadet que j’aime et embrasse… (applaudissements) soyez certain que notre père, de là où il regarde, c'est-à-dire de son bureau de Président Directeur Général, malgré ses obligations, son temps précieux, son agenda si rempli, ses si lourdes responsabilités, suit votre carrière de très près et avec une immense et toute bienveillante surveillance…
Soyez, soit le bienvenu dans vos, dans tes fonctions nouvelles !
(Applaudissements NOURRIS).
05 avril 2010
Bon sang!
03 avril 2010
Imagine.
01 avril 2010
Fin de partie.
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