Dans la pratique sportive et le plus souvent dans le jeu de rugby, quand on est largué par un adversaire, bousculé par sa prestation, dépassé par sa vitesse, malmené par sa tactique, sa puissance sa détermination il est courant et recommandé, avant toute opération de reconquête, de venir se réfugier, se blottir, se protéger, s'adosser sur ce qu'on appelle les fondamentaux. Ils sont la base du jeu, les règles profondes, l'essence même du jouer ensemble. Ils sont, ce qui depuis le début apparait dans la formation, ce que le joueur intériorise depuis le démarrage de sa pratique. Ils sont le socle sur qui tout le monde s'entend, sur qui tous peuvent être en accord, ils sont le fond de la piscine sur lequel donner un coup de pied pour tenter de remonter à la surface et revoir le jour.
Et si dans la vie il en était de même? Ces derniers jours, au milieu de tout le fatras de discours compassés, de démonstrations d'imbécillités, d'horreurs entendues, d'affirmations péremptoires, de jugements hâtifs, de condamnations à l'emporte pièce, de souvenirs douloureux, de déclarations partisanes, de vilaines blagues sexistes... Au coeur de ces interprétations psychanalytiques, de ces soupçons de complots mêlant les russes, les adversaires politiques, les propres "amis" de l'accusé... Au centre des avis, des commentaires, des voix médiatiques... en ces temps formidablement troublés me sont revenus quelques fondamentaux:
Il y a des actes qui ne se commettent pas. Et cela n'est pas négociable: On ne tue pas un petit peu son grand frère...
Même si on en a très très envie, on ne peut pas prendre par la force quelque chose qui nous est refusé.
Même si on en a très très envie, on ne peut pas prendre par la force quelque chose qui nous est refusé.
Si quelqu'un dit non, il faut entendre: NON, même si on est absolument persuadé qu'il ou elle le regrettera, un jour.
Tant qu'on n'est pas condamné, on a les mains pleines, on est innocent.
Jusqu'à preuve du contraire, la parole d'une employée d'un Sofitel vaut exactement celle du Directeur Général du FMI.
Quand on ne sait rien il vaut mieux se taire. Mais se taire vraiment.
Jusqu'à preuve du contraire, la parole d'une employée d'un Sofitel vaut exactement celle du Directeur Général du FMI.
Quand on ne sait rien il vaut mieux se taire. Mais se taire vraiment.
On devrait pour l'instant s'en tenir à ça. Il sera bien temps de parler, d'écrire, de dire, plus tard.
Heu... Coco, t'es tout mignon ahèque tes fondamentaux, mais on n'a pas que ça à faire! On a des colonnes à remplir, des espaces publicitaires à vendre, nous...
Heu... Coco, t'es tout mignon ahèque tes fondamentaux, mais on n'a pas que ça à faire! On a des colonnes à remplir, des espaces publicitaires à vendre, nous...
20 commentaires:
ça vaudrait le coup d'essayer, qui sait ?
Tiens, c'est rigolo, nous avions pensé exposer des têtes en terre cuite, posées sur des troncs fichés dans le sol... !
tendance à les oublier ces fondamentaux ...
Mais pourquoi nous sentons nous si impliqués dans cette histoire ? je me pose la question !
Ta dernière phrase explique tout. Le reste n'est que vaine éthique.
(vous avez dit étique éthique?)
L'éthique : c'que l'étique quête.
Certains sont comme ce vieux Pat...
Grande forme Michel! Ca vaut mieux que toutes les sales blagues sexistes qu'on peut entendre ou lire un peu partout...
Ah ! Ne me parlez pas de ska !
j'aime cet alignement de cailloux ! Mais comment ont-ils fait pour grimper en haut des piquets ?
On les appelle caillmace par ici, ils grimpent la nuit pour se protéger de la fraîcheur de l'eau.
J'aime vos caillmaces. Ils attrapent du poisson de temps en temps, ou bien il faut leur donner la becquée ?
@Tilia:
Nan, nan, ils sont absolument autonomes.... Comme la vie est cruelle, regardez les jeunes, en bas, qui guettent la moindre chute des plus âgés pour prendre leur place et cela sans aucun état d'âme...
Des coeurs de pierre.
Eh bien moi je vous remercie, Chri ! Oui, un grand merci à vous et à ces sacrés caillmaces qui m'ont amenée à m'interroger sur leur localisation.
Ce qui m'a fait découvrir ce site qui vaut vraiment la peine d'être exploré.
@Tilia: Il fallait me demander! C'est une image que j'ai prise à Beauduc, un bel endroit, un peu perdu mais pas pour les amateurs de camping sauvage, de dunes et de Kitesurf...
Vie et moeurs des caillmaces, voilà un univers impitoyable dont je ne soupçonnais même pas l'existence !
(Evidemment javé ka me mett' au caïtseurf au lieu de resté toujour à ma maison.)
On voit bien le nombre de ricochets qu'il a fallu tenter pour parvenir à poser un galet sur chaque cible !
slev
@Slev Ah que oui, c'est un jeu traditionnel camarguais très prisé vers les Saintes Maries de l'amer. Une pierre sur un poteau est un gage de bonheur...
C'est le jeu de la pierre tanquée devenu dans le sud la piétanque puis la pétanque..
Avec quelques jours de recul, on voit les choses autrement et curieusement, tout le monde se tait cette fois... Bizarre, non?
Il semble que quelqu'un a ouvert le sac de linge sale et, logiquement ça sent assez mauvais...
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