Là,
si j’écrivais, il y aurait surement, des phrases comme:
"Oui, je boirais volontiers ou un Père Labat, ou un verre d'absinthe Rose..."
"Oui, je boirais volontiers ou un Père Labat, ou un verre d'absinthe Rose..."
"Désolé
de te décevoir, tu as beau faire ta petite Sissi Rose, mais non, je ne reste pas sur le
devant de la maison à regarder passer la vie, comme un alcoolique unanime, un
verre de rhum à la main, assis, Rose. Oui, parfaitement, ne t'en déplaise, il
se trouve que je vis aussi, Rose..."
Comme:
"N'insistez
pas, les filles, la mayonnaise n'est pas prête... Sortez de cette cuisine, allez,
ce n'est pas la peine de tirer la langue, ouste..."
Comme:
"Ce
qui cloche avec toi, c'est ce besoin féroce d'entourlouper tout ton petit monde,
mon Robert, ça finit pas être agaçant, à
force. Oui Bobby, c'est ta jolie bobine qui nous embobine..."
Comme:
"T'inquiète,
aujourd'hui c'est une journée facile, pour toi, il te suffit de dire OUI à
tout... Pour une fois tu n'as aucun choix à faire, comme un dos de cabillaud,
laisse-toi rouler dans la farine..."
Comme:
"Je
te déteste! Tu sais que je te tiens pour responsable de tout ce merdier,
a-t-elle lancé à Bob, hors d'elle..."
Comme:
"Il
faudrait quelqu'un pour beurrer la raie... Pas nous! Ont répondu, en souriant,
d'une même voix et sans se retourner, les trois filles, papotant, dont les
jambes disparaissaient à partir des genoux, dans le bleu électrique de la
piscine, pleine à ras bord d’une eau cristalline et pure... Pas comme nous
ont-elles lancé dans l’air du soir…
Comme:
"Dans
cette affaire, les seuls qui avaient quelque chose à y gagner étaient les
célibataires... Mais ils n'étaient pas assez nombreux pour se sentir en
force..." Plus ultra que le nec, Rose.
Comme:
"Le
dix, Gamin, c'est fini pour toi, le mois des mais... T'as bien fait de prendre
de l'avance avec celui d'aimer... Bob dont une des sales manies est d'écouter
aux portes a cru bon d'ajouter: "Et si on passait à table ce sera, au
moins celui des mets! En vrai, nous détestions quand il s'essayait à des jeux
de mots souvent pour rire, mais nous étions, surtout aujourd'hui, pour une fois
prêts à beaucoup pardonner à toutes ces saillies."
Comme:
"Ces
trois voyelles de rien, celles qu'en ce moment tous s'envoyaient à la figure
tous les quatre matins, il aimerait bien avoir quelqu'un à qui les déposer en
douceur dans un joli pavillon… d’oreille, un de ces mois..."
Comme:
"Toute
cette bonté dégoulinante, sirupeuse et soudaine qui me vient à ta vue, n'est ce
pas que ça te la coupe, Rose ?"
Ou
comme:
"Le
problème avec ce genre de pays c'est que la douceur et le rhum aidant, tu
tombes amoureux tous les quart d'heure, sans que ce soit obligatoirement sexuel.
Tu pouvais être foudroyé par l'ambre d'une peau, le vert d'un lagon, l'éclat
d'un sourire, la couleur d'un toit de case, la finesse d'une silhouette, un
regard appuyé et souriant, le grain d'un sable blond, une goutte de sueur,
l'ombre d'un palmier, l'odeur d'un frangipanier, la fraicheur d'une bière... Tous
les quart d'heure, je te dis!"
Ou
encore:
"C'était
l'heure préférée, celle où les glaçons commencent à fondre dans les verres, où
les chevilles sont attaquées par des escadrilles de moustiques, où la peau se
détend des folles chaleurs de la pleine journée, où les grenouilles et
crapauds se mettent à faire un foin du diable dans les mares du même nom, où
les humains s’en disent à mesure qu'ils en vident... L'heure des confidences et
des aveux, celle des moments qui comptent, pour du vrai Ah ces heures à l'ivresse bienveillante, tu sais comme quand on est dans une sorte de potage, juste un peu saoul, Pierre!"
Et
enfin:
"Mais,
Rose chérie, ce n'est pas parce qu'on a pas une tête à attirer le bonheur qu'on
doit forcément être toujours malheureux... On peut aussi, parfois, être survolé
par la grâce, nous, les moches..."
Enfin,
vous voyez le genre, bibliothèque alizée et tout le toutim...
Finalement,
ça commence à en faire des phrases, vous avez l'essentiel, je crois bien...Vous
devriez arriver à tout bien remettre en un ordre qui vous convienne... Il me
vient une flemme... La latitude? La tension du hamac? La douceur de l'alizé?
Arrangez la bien, cette note et je publierai, peut-être, celle qui me plait le
mieux...
Si
je m'en vais de ce pas, faire un tout léger dernier brin de sieste à l'ombre du
grand coco, c'est que ce soir, à l'heure des mabouyas, je m'envole dans l'autre
sens... Fermée, la parenthèse... Je remonte dans mon carrosse.
12 commentaires:
Délicieux ! je prends tout comme c'est... SAUF les moustiques !
Et le cidre rose, qu'est-ce que vous en dites ?
Belle fin de journée et bonne semaine, Chri
@ Tilia A votre santé! Merci pour vos voeux de bonne journée qui se finit et de semaine qui commence à peine!
Il vaut mieux passer des vacances à Ste Rose qu'à St Fons (pour la phrase finale !). Un régal ce desordre de phrases pleines de trouvailles :-)
@ M Oui, oui! Joli! Mais Mada? C'est fini?
Hélas dix jours ça passe vite ... Mais ce fut riche !
C'est un pays fabuleux, faudra qu'on en parle :-)
@ M Moi j'écouterai!
feignant ET narquois ?
Marie.
@ Marie Oups...
Ce ne sont pas que des phrases à l'eau de rose !!!...
Allez bonne soirée
@ Brigitte Oui bien joué!
Bonne soirée à vous aussi.
Une série photographique dans le désordre, voilà ce que je vois là ;)
Bon voyage, bonne sieste, bon week-end ?
@ Laurence Merci! Je prends les trois voeux pour le cas où.
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