Il fallait marcher un bon quart d'heure sous une chaleur de forge parmi des champs récemment plantés de grenadiers pour y arriver.
En ces mois d’été, aux endroits les plus fréquentés la splendide rivière qui arrosait tout le coin devenait un pédiluve d'une piscine municipale d'un chef lieu de canton. On y voyait voguer des bouées licorne ou pizza reine, dans l'eau à hauteur de genoux des adultes embonpointés y transpiraient à des jeux de raquettes approximatifs, et des fesses flasques de flamands roses étaient posées à même le courant de l’eau claire sur des sièges pliants à tissus fleuris. Ça sentait la chipolata, les chips et le schwepps.
Les berges étaient aussi claffis de monde qu'une aire d'autoroute au temps des chassés croisés. Le cri des Martins-pêcheurs avait été mis en sourdine par les hurlements des enfants et le vol des martinets venant boire en rase-mottes remplacé par les jappements joyeux de labradors fous. Heureusement, là où j’allais tout était comme en Mai mais il fallait un peu marcher pour y arriver.
Il n’y avait personne. Je me suis déshabillé, je me suis approché du clair de l’eau et j’y suis entré comme on attaque une face Nord de piste noire. En se demandant dans quel état va-t-on arriver en bas si on y arrive. J’ai posé le premier pied sur la première grosse pierre, le deuxième sur le fond de sable, mes jambes ont, de suite, été poussées par le fort du courant, plutôt costaud à cet endroit, et la fraîcheur des gros bouillons… Le froid qui m’a mordu les deux mollets d’un coup, puis les cuisses au fur et à mesure que je descendais en avançant. Je connaissais bien le coin, c’est un joli trou d’eau d'un vert pâle transparent, c’est là que je viens pour me tremper lorsque la chaleur dégringole du bleu et des toits et nous tombe sur les épaules comme des sacs de ciment jetés d'un camion. Ces derniers soirs, j’y venais tous les jours. Une vague de plomb fondu avait déferlé sur la région et elle ramollissait les corps les plus agiles, les esprits les plus vifs. Elle asséchait aussi les terres et surtout les forêts qui n’allaient pas tarder à s’enflammer comme des brindilles si ça continuait. On entendait tout le monde souffler à gros bouillons contre cette chaleur, mon dieu quelle chaleur… Ils n’en pouvaient plus, tous. Les grands pins en premiers.
Je me suis arrêté les pieds sur le sable, déjà les mâchoires accrochées à mes jambes avaient relâché leurs étreintes, je ne sentais plus toutes les dents mais encore les incisives, j’étais debout sur le lit de la rivière, de l’eau jusqu’au bassin. J’allais devoir me baisser pour que le ventre aussi soit également dans le froid. Le passage serait délicat, j’avais beau le savoir, ça me le faisait à chaque fois, ça ne changeait pas grand chose. Pendant que je pensais à ça, je me suis baissé d’un coup comme pour me surprendre. C’était fait j’étais enfoncé dans le muscle clair et transparent de la rivière jusqu’au cou. Le cœur a fait des bonds dans la poitrine comme s’il voulait remonter à la surface, j’ai suffoqué, manqué d’air et puis ça c’est très vite apaisé. J’étais accroupi, de l’eau au niveau de la nuque comme un cache col de glace et c’était bon. Toute la fatigue accumulée pendant le début du jour était en train de quitter chacun des muscles de mes jambes, de mes cuisses. Les chevilles, les genoux et les hanches retrouvaient leur légèreté, je sentais chacun de mes os, chacun de mes tendons, chacun de mes ligaments, je devenais un autre homme. J’étais entré dans l’eau comme un vieillard essoufflé, désormais, j’étais miraculeusement rien moins qu'un jeune homme refroidi.
Du moins je le ressentais comme tel, c’était bien là le principal.
À quelques mètres de là, plus haut, une toute jeune cane apprenait à une ribambelle de petits, ils étaient au moins huit, comment traverser le courant sans se faire emporter en se servant des remous qui longent la pile du milieu du pont. Au-dessus, un couple de geais se relayait au nid qu'ils avaient aménagé dans un creux d’un vieux saule, partout, les rayons du soleil tentaient de percer le touffus du feuillage et faisaient sur le fil du courant des magies de lumière. Devant sur le vert des herbes, un couple de libellules d'un bleu électrique dansait une samba nuptiale effrénée, je ne perdais rien du spectacle et je n’avais plus froid, j’étais simplement bien. Comme un Buddha rafraîchi. Tous chakras ouverts. On entendait ici et là que tout le pays se mettait en branle à tue-tête contre une ou deux piqures qui pouvaient éviter bien des malheurs, voire même sauver des vies et que, comme souvent, les moins fins ou les plus calculateurs cyniques hurlaient plus forts que les autres (Regarde qui crie et choisis ton camp…).
Moi, alors que je ne bougeais pas d’un pouce, au creux des draps limpides du lit de cette si resplendissante rivière, je souriais comme peut sourire un imbécile. Heureux.
Mais je restais concentré, sur une réserve... Je n'en avais pas terminé.
Si je gardais un peu de forces c’est que je savais que pour que la fête soit complète, j’allais devoir, maintenant, en même temps que le corps, y plonger la tête…
Et je me disais que, pour certains, ça ne leur ferait pas du mal, ça rallumerait peut-être la lumière à l'intérieur de leurs crânes sans doute engourdis par les torpeurs lourdes de l’été.
2 commentaires:
Je suis ici pour témoigner de la façon dont ce puissant lanceur de sorts appelé Maître WANOU m'a aidé à améliorer ma relation. J'ai eu le cœur brisé quand mon amant m'a dit qu'il n'était plus intéressé à m'épouser parce qu'une autre dame avait utilisé la magie noire sur lui. J'ai pleuré et sangloté tous les jours, jusqu'à ce que ça devienne si grave.Un jour alors je parcourais l'internet j'ai lu un commentaire de témoignage du Maître et jai eu le courage de l'appeler.Il m'a fait des consultations et des rituels à son niveau et à mon niveau aussi .Sans surprise après 3jours mon mari est revenu à la maison parce que je croyais fermement aux rituels du Maitre que ca va marcher.
Je ne sais pas comment je vais remercier le Maître car c'est grâce à lui que mon foyer est restauré.
N'hésitez pas à le contacter si vous êtes dans de pareilles situations.
Adresse e-mail: maitrewanou@gmail.com
TÉMOIGNAGE RETOUR AFFECTIF
Voila mon histoire, mon ex m'a quitté pour rejoindre une autre fille il y a de cela 1ans 6 mois , tellement je l'aime encore j'ai dû attendre jusqu'à ce qu'il me revienne un jour mais hélas. Une amie très chère à moi m'a conseillé de le récupérer par le biais d'un certain maître marabout du nom de WANOU. Au départ je pensais que j'avais affaire avec un charlatan car je me suis déjà fait avoir par les médiums et voyants à plusieurs reprises mais j'ai eu tort, j'avoue qu'il est très efficace et très puissant. Ce grand maître Marabout a rompu le lien qui existait entre mon ex et ma rivale et m'a fait revenir mon ex, après 7 jours consécutifs de travail. A présent je suis très heureuse de revivre l'amour de ma vie avec lui et il est devenu plus sérieux qu'avant, il me suit comme un chien et mes désirs sont devenus des ordres qu'il exécute sans faille. Je ne sais de quel pouvoir la nature lui est dotée mais je témoigne que ce maître marabout africain est efficace et on peut lui faire confiance pour son travail.
VOICI SON CONTACT: maitrewanou@gmail.com
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