Certains slogans révèlent leurs limites d'une façon parfois douloureuse…
Celles du “travailler plus pour gagner plus” ont éclaté de manière brûlante le 30 juillet en Corse:
NOUVELOBS.COM | 30.07.2009 | 08:57
Certains slogans révèlent leurs limites d'une façon parfois douloureuse…
Celles du “travailler plus pour gagner plus” ont éclaté de manière brûlante le 30 juillet en Corse:
NOUVELOBS.COM | 30.07.2009 | 08:57
La motocyclette c'est agréable, mais quel dommage qu'il n'y ait pas de carrosserie...
Je me sentais aussi proche de lui que le requin marteau l'est du clou de girofle…
Il s’était rasé avec une fourchette…
Habillée comme une deuxième dauphine de Miss Emmaüs...
Elle était ronde comme une pizza reine.
Tout ou presque ici se voulait chic. Cet espace de spectacle dans une ancienne carrière adossé à un château en réfection, les bronzages presque parfaits des vieux beaux et des vieilles belles, le blanc de leurs tenues de lin froissées, leurs mocassins sans chaussettes, glosant avec un accent très neuf deux sur le désert culturel des ces provinces éloignées, des Figaro en veux tu en voilà jetés sur les sièges, des minis d’eau minérale au prix des packs de maxi de douze bouteilles, des flutes en plastique d'un champagne de chez Maxim’s, des kilogrammes d’or aux cous d’entrepreneurs piscinistes s'encanaillant en goguette estampillée culture, vu à la télé, des pashminas caramels négligemment, mon oeil, jetés sur des épaules nues, des sous rires entendus. d'entre soi satisfaits, bref un public alliomariste de base... Se voulait… Il y a parfois des siècles lumière de la volonté au réél...
Il était aussi à l’aise qu’un cachalot dans une baignoire sabot.
Des talons hauts comme un premier étage, sur un lit de gravier, ça n'aide pas pour avoir une démarche féline...
Un premier constat sévère, mais juste c’est que, malheureusement, on ne risque rien, l’intelligence n'est pas contagieuse. Personne dans cette assemblée ne risquait de l’attraper. Quand ils l’ont compris, ils en ont été soulagés.
Mon dieu que j'aime ce pays où même ceux qui ont des mas avec piscine dans le Lubéron peuvent aller se faire soigner gratis par des infirmières sur-exploitées ET sous-payées et même rouspéter parce qu'il faut attendre...
Il paraissait aussi en forme qu’un concombre sous une rôtissoire…
Maquillée au rouleau à crépi.
C'est injuste, il n'y a que les jolies femmes pour fréquenter les salons de beauté...
Embijoutées jusqu'à l'indécence... des sapins de Noël provençaux.
Mûr comme une figue en Décembre...
Une seule vraie brune aux cheveux courts dans un océan de blondes à cheveux longs, croyez moi, ça décoiffe sévère.
Une horde de mannequins Ralph Lauren aux cheveux gominés.
Il avait autant d’allant qu’un Aï en phase terminale…
Au-dessus du mur principal de la carrière, une demi lune orangée pointait les ronds de ses cratères, le ciel avait noirci, du fond de l’univers s’amenaient déjà les premières étoiles, les cigales s’en poussaient une dernière, la nuit allait nous envelopper comme une écharpe de soie entoure une nuque frileuse, c'est alors qu'il est entré dans la lumière, la bouche légèrement tordue par le trac, une pile de livres à la main...
Nous avions décidé de nous y offrir une soirée et une nuit mémorables.
C'était une crique en U, comme elles l'étaient toutes par ici. Bien abritée, protégée des vents dominants, comme dessinée au crayon par un paysagiste de génie, bref, un rêve de crique...
Elle n'était accessible qu'en bateau ou bien par un sentier tortueux qui descendait de la route et qui traversait le maquis en contorsions alambiquées. Comme nous n'avions pas de bateau, il ne nous restait que peu de solutions, mais n'en avoir qu'une évite le choix. Et, ça peut aider dans une décision à prendre. Nous nous étions chargés de tout le nécessaire pour que ce soit le moins inconfortable possible.
Nous n'avions pas regardé la météo, nous nous en foutions un peu. Et si jamais, il venait à pleuvoir, ici, en cette saison, ce serait un miracle tant tout était sec dans le coin. Même les pierres avaient soif. A la vue du ciel, tout s'annonçait pour le mieux. L'ambiance était à la robinsonnade enfantine. Nous allions dormir dehors, sur une plage, comme seule cette île et quelques milliers d'autres peuvent en proposer. Une eau limpide, transparente... un cauchemar de narcisse. Un sable doux, fin... le rêve absolu des dos malmenés. Au menu du soir ce serait grillades et blanc frais et fruits, enfin de quoi voir la nuit venir un peu apaisé et étoiles filantes. Il nous a fallu une belle heure de marche, en descente douce, plongés dans les parfums des cistes, de la myrte, des lentisques et des arbousiers, griffés aux mollets par les ronces, mais des griffures qui valaient le coup, pour une fois. Arrivés en bas, nous avons installé le campement comme des princes définitifs.
La nuit était déjà là. Nous allions nous offrir des souvenirs inachetables.
Avant d'allumer le feu, nous nous sommes trempés dans le vert de l'eau, puis nous avons mangé et bu. La nuit, maintenant était noire comme une encre de poulpe. L'un de nous a proposé encore un bain. Il n'était que dix heures du soir, nous avions deux heures d'avance mais nous nous en foutions. Nous nous sommes déshabillés et nous avons plongé et éclaboussé la plage de nos rires.
Le ciel s'était illuminé d'étoiles. En revenant du bain, sur la plage silencieuse, nous avons levé les têtes vers la coupole de diamants. C'est Paul, les pieds souillés, qui nous a fait remarquer que, sur la toute merveilleuse langue de sable phosphorescent, des vaches, aussi, venaient se vautrer… Le rosé l'avait rendu grandiloquent. Il déclama comme un shakespearien déjanté:
___ Alors, nous voilà, nus, humbles, humides, dans l'obscure clarté, la tête dans les étoiles et... les pieds dans la merde...
Un assez joli raccourci de la vie, au fond.
___ La vache, j’en ai partout entre les phalanges! C'est dégueulasse!
Nous autres, en chœur:
___ Paul chéri, tu te fais du mal! Viens donc finir ton verre...
Il avait fait très chaud.
Dans l'après midi, j'étais allé à la piscine. Je n'y étais pas allé pour l'eau, j'avais horreur de celle des piscines, l'impression de me tremper dans un bocal d'antiseptique ou une boite de conserve, toujours peur de me couper les doigts quand je m'agrippe aux bords. J'irais plus volontiers le jour où on se décidera à remplacer l'eau par du dakin. J'y allais pour lire et pour le monde. J'aime aller lire seul dans un endroit surpeuplé. En général personne ne m'y parle et comme ça je ne suis pas obligé de répondre. Ça n'a l'air de presque rien mais peu d'univers résistent à ce bazar ambiant, et peu de livres, aussi. Ce qui est un bon critère. Si le silence dans lequel vous êtes plongé en impose au bruit qui entoure, les pages que vous avez sous les yeux risquent de vous rester longtemps dans un coin de l'âme. On peut préférer l'autobus ou le métro. Le bouquin qui vous fait manquer l'arrêt... Comme j'avais laissé les deux loin derrière moi, il ne me restait plus que la piscine. Pour ce qui était du bruit, merci, il y avait la dose. L'eau fait crier les enfants. Une chose à savoir avant de songer à en creuser une dans son jardin. Il y avait autant de corps sur l'eau que dessous. Et toutes ces chairs s'aspergeaient de hurlements joyeux, d'appels tonitruants, des vagues de décibels. Pour nager, j'attendrais Les Premières Glaces, je me suis dit finement. Pourtant, à un moment, un nuage s'est offert un point fixe pile au zénith du rectangle bleu. La température est tombée très vite de quelques crans. La plupart des corps sont sortis en tremblotant et en emmitouflant le bruit dans leurs serviettes humides.
J'en ai profité pour plonger.
C'était si bon que j'ai failli imploser de bonheur quand j'ai senti de chaque côté, les bulles d'air me caresser les joues. J'aurais aimé prolonger ça davantage mais ça n'a duré que trois litres et demi d'oxygène, le tabac m'empêchait d'en inspirer plus. Il faudra bien que j'arrête un jour, j'ai pensé. Quand j'ai émergé, il y avait au-dessus de ma tête le visage d'une petite fille que je n'avais jamais vue. Elle m'a regardé un long moment reprendre mon souffle puis elle m'a demandé comment je trouvais son maillot. Deux minuscules couettes humides trébuchaient de ses oreilles et son sourire avait le goût du halva. Elle m'a expliqué que c'était un UNE pièce son maillot, qu'il était tout neuf de ce matin et qu'elle habitait pas loin. Elle m'a dit qu'elle savait plonger en tête. Elle m'a montré comment et elle a voulu qu'on fasse la course. Je lui ai répondu que je ne savais nager que sous l'eau.
__ Dessus, je ne suis pas très fort, je coule.
__ Ça fait rien, on va jusqu’à l'autre bord et le premier arrivé attend l'autre. Encore une qui est du genre à qui on ne résiste pas...
__Ok, j'ai dit et j'ai sombré dans le bleu...
Arrivé sur l'autre rive, je me suis tourné vers elle pour la regarder. Elle riait en nageant, en riant elle buvait à pleines gorgées et s'étouffait, suffoquait, hoquetait comme une sole asthmatique. Enfin, d'une main elle a attrapé le bord et m'a saisi un bras en reprenant de l'air à pleins poumons. Alors, on a ri comme deux tordus, elle et moi. Ca faisait au moins vingt ans qu'on se connaissait. Elle a voulu savoir si j'étais chatouilleux.
__ Plaisante pas avec ça, j'ai dit, je suis cardiaque.
Elle s'est éloignée d'un bon mètre pour m'examiner et elle a du se dire qu'à mon âge ça devait être vrai. Elle ne m'a pas chatouillé.
__ Bon on renage?
__Non, non, regarde j'ai la chair de poule.
__ Moi pas, on renage?
__ Non, je t'assure, je suis gelé, on remettra ça tout à l'heure, si tu veux bien.
J'ai bien vu qu'elle était déçue. Elle a fait demi-tour pour aller rejoindre ses copines qui devaient lui sembler plus drôles que moi. Et moins vieilles. Je suis sorti de l'eau, je me suis séché et j'ai replongé mais dans mon livre cette fois. Il y a comme ça des instants bénis. Dehors, il faisait vingt sept degrés deux et c'était bientôt le soir. Après vingt pages, peut-être trente, j'ai levé la tête. La piscine s'était vidée de tout son monde sans que je m'en aperçoive, c'est dire. C'est dire s'il écrivait bien... La voilà, la force des mots, s'il fallait la prouver: faire oublier le froid, le bruit, le jeu, les vacarmes du monde, même et surtout si ces mots les décrivaient. Ils n'étaient pas nombreux à jouer dans cette catégorie, ils n'étaient pas légion à pouvoir se vanter de ça. Dans tout ce bleu, j'en avais croisé un de cette trempe cette après midi là.
Pas près de le lâcher, celui là...
S'il vous plait Carole B. arrêtez!
Votre insistance comme à être pesante, elle vire au harcèlement, mais que ce soit bien clair:
Je ne viendrai pas cet été, comme les années passées, à Pantelleria...
Hé oui, Carole, l'amour est comme une porcelaine de moutons de Limoges qui s'entassent sous le tapis gris du canapé de la vie...
Il ne rime ni avec chaise, ni avec médicament et encore moins avec bidon d'huile...
Il est inconstant, incertain, volatile, fragile... Bref, tout ce qu'on déteste.
Alors cet été, pour moi, ce sera la Bretagne Sud: Port Manech, ses tartinades de carpaccio de varech, ses poulpes, ses soleils, ses crachins, ses cirés jaunes, ses pulls en coton à rayures, ses robes armorlux, ses hobbie cat 16, ses tongs en shetland et ses bonnets marins en poils de Tabarly, puis le Vaucluse, ses chaleurs torrides, ses festivals, ses baignades gelées au Partage et ses cigales agaçantes, et, pour finir, le Québec d'avant les grands rouges, ses lacs d’avant les grandes neiges, ses maringouins, ses bières d’avant les grands matches de hockey et ses mariages pieds nus...
Pantelleria, c'est fini...
Quoique je fasse où que je sois,
Qui que je croise, quoi que je vois,
Une cheville aperçue
Une ombre dans la rue,
Le sourire d’un enfant,
Le lent d'un pas lent,
Une robe de fille,
Une pierre qui brille,
Une perle sur un cou,
Je me souviens de tout.
Un baiser entre eux deux
Les flammes des feux
Ces mains là qui se croisent
Leurs sourires qui pavoisent
L’arrondi d’une épaule
Des doigts qui se frôlent
L'odeur d’herbe coupée
Je n’arrive à rien oublier.
Un bain dans l’eau verte
Une parole experte
Un soupir expiré
Une date périmée
Une marche en campagne
Le tombé de son pagne
Le souriant d’une réplique
Du savoir qui s’explique
La longueur d’une jambe
Une phrase qui flambe
La force d’un je veux
Ta coupe de cheveux
Un prénom sur le marbre
L’écorce d’un arbre
La chaleur d’un été
Ton parfum entêté
Le bronze d’une peau
Une colline par là-haut
Une bride de chaussure
Le dessin d’une écriture
Un début de soirée
Une gorgée avalée
La naissance d’un sein
L’étiquette d’un vin
Le titre d'un livre
Se sentir un peu ivre
L’espérance d’un quand
Le regret d’un pourtant
La promesse d’un mais
Le tranchant d’un jamais
Ce que je vois, ce que j’entends
Ce que je sais, ce que je sens,
Ce que je lis, ce que j’apprends
Ce que j’espère et j'entreprends
Sans que je sache, pourtant
Le pourquoi du comment
Tout me ramène là-bas,
Où que j’aille, où que tu sois
Tout, tout me ramène… à toi…
Hier, la journée a été joliment généreuse, puisque j'ai souri...
Quand je suis allé acheter mon journal favori, mais énervant, le vendeur en lisant le titre (Lula, mon plan pour la planète) a lancé: Ferait mieux de s'occuper des bidonvilles de son pays au lieu de s'occuper de la planète... Derrière moi, une toute petite très vieille voix a juste répondu, dans sa barbe, avec un accent inimitable: Encore un qui ne lit pas Deleuze... Je me suis retourné vers elle, elle m'a alors dit: On ne peut pas vendre les journaux et les lire, il faut choisir, tout est une question de choix... Je rencontrai une panseuse, là, ce matin, là, à cet endroit là, à cette heure là. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça débarbouille !
Quand j'ai croisé sur ma route un gigantesque car bondé de touristes du troisième âge, anglais. Le car, noir laqué, flambant neuf, était barré en lettres rouges du nom du voyagiste: Fuckers Travel...
Quand j'ai vu la toute belle Avignon se maquiller pour se préparer à la fête avec toutes ces affiches l'annonçant. La vie, le talent, l'émotion, le partage, l'intelligence allaient entrer en ville.
Quand j'ai vu cet homme, en short, sur les bords du Rhône avec une jambe artificielle qu'il ne cachait pas. Il était tiré par un très vieux chien qui n'avait que trois pattes. Ils faisaient une belle paire, ces deux là.
Quand j'ai appelé Ninon pour avoir de ses nouvelles qui de sa petite voix m'a répondu: "Je vais bien, la greffe de mœlle s'est bien passée, il me tarde de rentrer chez moi, je me languis de ma maison. Je vais passer un bel été". Passe un bel été, ma belle... On peut voir un sourire au téléphone.
Quand j'ai vu sur la plage cette petite fille se débattre avec une serviette plus grande qu'elle. Elle imitait sa mère et souhaitait se débarrasser du sable, mais le vent ne voulait pas qu'elle soit pliée cette serviette: "Arrête, le vent, arrête..." elle lui disait. Une petite fille, c'est bien connu, ça ordonne au vent.
Quand j'ai vu cet oiseau prédateur marquer l'arrêt au-dessus de sa cible puis plonger au tout bord de la plage. Le temps qu'il a mis à sortir de l'eau, puis le vol étrange qui a suivi. Visiblement, il avait mal calculé la quantité d'eau...
Quand j'ai vu ces trois mamies, architectes, maçonnes bâtisseuses, venir sur le sable humide du bord de l'eau, des couteaux, des truelles, des langues de chat en mains. Deux heures plus tard, une Babylone à trois pyramides était bâtie, là, au bord de l'eau. Une Babylone avec des escaliers, des statues, des jardins d'algues, des terrasses de coquillages. Une Babylone éphémère. Puis, leur oeuvre accomplie, elles sont reparties sans se retourner, sans même se baigner.
Quand j'ai vu ce petit garçon manquer d'être emporté par son cerf-volant poussé par un mistral à décoiffer les pajots. Son sourire à lui quand il a tout lâché.
Quand j'ai lu cet article de Marcel Rufo et cette phrase: "Guérir ce n'est pas toujours facile. Etre malade est parfois bien plus confortable", j'ai repensé à Manon, une jeune fille qui nous avait donné plein d'inquiétudes sombres, que j'avais vu la veille et qui m'avait annoncé sa grossesse... La vie l'avait enfin choisie.
Quand j'ai lu ces phrases, allongé comme une méduse molle:"On a l'impression qu'au fond les hommes ne savent pas très exactement ce qu'ils font. Ils bâtissent avec des pierres et ils ne voient pas que chacun de leurs gestes pour poser la pierre dans le mortier est accompagné d'une ombre de geste qui pose une ombre de pierre dans une ombre de mortier. Et c'est la bâtisse d'ombre qui compte". J'ai souri, encore en repensant au titre du livre: Que ma joie demeure.
Quand j'ai vu les manœuvres de cette petite fille pour obtenir de son père qu'il lui achète une glace. Un refus, net, absolu, catégorique, définitif... Ses arguments, ceux dont on se sert toujours: ce n'est pas l'heure, tu ne vas plus rien manger après, elles ne sont pas bonnes ici, ce n'est même pas un marchand de glace... Leurs deux sourires avec leurs cornets à trois boules en mains dix minutes plus tard.
Quand j'ai vu dans la glace de ce magasin de Camargue, l'allure absolument ridicule que me faisaient ces santiags à bouts pointus que j'avais essayé pour voir. J'ai vu.
Quand j'ai aperçu en vitrine cette serviette sur laquelle était imprimée la gueule grimaçante d'un pitbull. On vendait ça? On pouvait avoir envie de s'allonger sur ça? Sans avoir peur de se faire mordre les fesses?
Quand le tout jeune serveur du restaurant, hésitant m'a proposé, au moment du plateau de fromage: "Là, un petit crottin de cheval"...
Quand, alors que le soleil baissait, j’ai posé mes lèvres sur le rebord de ce verre ballon rempli d’un liquide frais, clair et quand il est passé dans ma bouche que je l’ai arrêté, là pour y goûter. J’en ai souri des yeux…
Quand je me suis couché et que j'ai revu tous ces sourires accumulés qu'une seule journée m'avait offert...