05 avril 2015

Ces yeux... Ces yeux...

Hé bien oui, les yeux de Pâques...



Pardon...



10 commentaires:

Tilia a dit…

Plein les mirettes de ces œufs là, j'admire !
mais, des coquelicot à Pâques ?..
abus de chocolats ou poisson d'avril, je ne vois que ça ;-))

Bonnes fêtes, en retard comme il se doit pour moi vu mes gènes de Lapin blanc (de Pâques :-))

chri a dit…

@Tilia Je le jure des coquelicots à Pâques! Contre des murs protégés du vent chauffés par le soleil, je le jure...

odile b. a dit…

EUX... ŒUFS... HEU !!!...
Des coquelicots début avril ? Pour Pâques et en guise d'œufs de Pâques ???
Ici, on tourne aux violettes, pâquerettes et primevères, perce-neige, jonquilles et anémones sylvie en veux-tu, en voilà...
Mais... des COQUELICOTS à Pâques ? c'est comme un oranger sur le sol irlandais...
C'est pas pour dire, mais je suis JALOUSE !

"COQUELICOT"
et autres mots
que j'aime"
Je viens juste de m'offrir, pour me ravigoter, ce petit bijou de Anne Sylvestre
(paru aux éd. Points octobre 2014, préfacé par Ph Delerm)
QUE DU BONHEUR !

"C'est un cri, c'est un appel, c'est un mot de joues rouges et de courses folles dans les blés, de mollets piqués par les chardons, de roulades de cul par-dessus tête dans le fossé.
C'est un mot claquant, insolent, cueille-moi si tu l'oses, je me fanerai aussitôt mais regarde : je suis légion. Je pousse et je repousse, et dans cette flaque rouge tu ne sais plus où poser les yeux. Coquelicots, cavalcade, concours à qui sera le plus rouge, tes joues ou moi ... /...

=> Tout petits textes à déguster comme des bonbons...

chri a dit…

@ Odile Je le jure pour les coquelicots! Anne Sylvestre a une belle écriture, je suis bien d'accord!

Anonyme a dit…

les coquelicots, c'est le cauchemar de mon enfance, la découverte de l'éphémère, de la fleur qui meurt sitôt coupée, je m'en suis jamais remise, de tant de grâce fripée en un instant.
Marie

chri a dit…

@ Marie Elle résiste à la toute puissance du mistral mais pas à l'épaisseur minimale d'un fil de lame... va comprendre.

Brigitte a dit…

Quelle photo magnifique pleine de légèreté et de couleurs grâce aux coquelicots .
L'année passé à la sortie de mon village j'ai pu prendre des photos d'un champ de coquelicot c'était superbe mais beaucoup plus tard !
Tu es chanceux .

chri a dit…

@ Brigitte Vrai qu'ils sont magnifiques ceux là!

odile b. a dit…

Je ne sais pas si c'est pour conjurer le "cauchemar" évoqué par Marie que, étant gamins, nous prenions plaisir à faire s'épanouir précocement les coquelicots en ouvrant entre nos doigts l'enveloppe verte velue du bouton vert qui emprisonnait la fleur, ou si c'était, avant tout, pour le simple plaisir de voir la robe fripée de papier soie se déployer sous nos yeux ébahis, découvrant ainsi toute une gamme de tons de rouges différents...
Sacrilège, bien sûr, la cueillette du coquelicot, sitôt fané que coupé... Marie ne se consolera pas, pour autant, d'apprendre la "recette" pour prolonger de quelques heures le coquelicot qu'on vient de cueillir, avant de le mettre dans l'eau du vase, en brûlant la blessure de sa tige fraîchement coupée à la flamme d'une bougie d'un briquet pour stopper l'écoulement du latex à la flamme.
Je recommande passionnément un magnifique ouvrage intitulé : "Jouets de plantes - Histoires et secrets de fabrication" aux éd. Plume de Carotte. Un beau livre, grand format, joliment illustré de mille et une recettes de jouets simples et gratuits tombés dans l'oubli (deux pages consacrées aux poupées de coquelicot). Pur produit de l'école buissonnière retrouvée.
Si vous n'avez pas connu le bonheur d'apprendre vous-même toutes ces belles choses dans votre enfance, c'est une valeur sûre dans la bibliothèque de Opa pour des heures de bonheur à partager avec Samuel, Lili et compagnie en vacances à la campagne : sifflets en frêne, pétoires en tiges de sureau, musique verte... etc. etc. Allez-y voir, là :
http://www.plumedecarotte.com/beaux-livres/jouets-de-plantes.htm
Tapez aussi : "Jouets de plantes images". Que du bonheur !

chri a dit…

@ Odile Merci, merci! Je le note et le commande illico à la Fnaque.

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