Dimanche matin, humeur tueuse à cause du vent encore, du froid toujours, du réveil comme d’habitude.
Marché de L’Isle sur la Sorgue, des rafales en pagaille, des coups de froid à tous les coins de rue… D’humeur tueuse à massacrante. Comme je passe en toussant auprès d’une vendeuse de poulets morts et grillés. Elle me dit, la plaisante: "Ouhla, ça sent le sapin…"
Je m’arrête. Je me retourne. Je la bouscule:
"Comment le savez vous? Ça se voit tant que ça que j’attaque ma première chimio demain…"
Et je plante mon regard dans ses yeux pour y lire son délicieux malaise.
Vengeance! Vengeance! Tchaaf...