30 juin 2013

49ème fin de semaine.

Cette semaine, on a pu voir que si le front national a refait la vitrine, le fond, lui ne change pas...
Cette semaine, n'en déplaise à la Marine, le plus que français Ali Mimoun que j'entendais depuis ma naissance raconter son marathon vainqueur de Melbourne, a cessé de courir après son histoire, il a quitté la cendrée pour les cendres...

Cette semaine, une fois n'est pas coutume, j'ai été cueilli par une fleur:


Cette semaine, en attendant une projection à L'Utopia d'Avignon, j'ai attrapé une image:


Cette semaine, je suis allé m'asseoir devant trois films dont un que j'ai trouvé vain,  un formidable et le troisième moins enthousiasmant. Je me suis régalé avec un comédien magnifique: Patrick Chesnais et une histoire émouvante et canadienne.




Cette semaine, je suis allé voir, entendre, écouter Dino, Gilles Benizio... Il bouge bien, il a le sens de la scène (trente ans d'Achille Tonic ça aide!)... Mais pour un spectacle de crooner quel dommage qu'il chante... Ni très juste, ni très en mesure. Dean Martin et ses joyeux aminches du Rat pack ont dû s'en resservir quelques uns... Dire aussi que c'était une première. Comme il va jouer tout un mois à Avignon, certain que fin juillet ce sera une autre affaire...



Cette semaine, enfin, enfin, les belles agacées s'y sont mis...


Celle qui fait tout ce raffut, c'est elle, dans l'arbousier...


Bref, une semaine désormais comme les autres puisque terminée, vécue racontée et, donc, partagée...

27 juin 2013

Les vérités tues.

Pour les impromptus littéraires de la semaine. Le thème était:

On fait semblant d'être à la table. Et d'écouter.
Mais ....... » ( Guillevic )
Repas ennuyeux ? Préoccupations ? Vis-à-vis particulièrement séduisant(e) ou très désagréable ?... Et voilà que, sans crier gare, votre imagination vous transporte très loin de la table et de ses convives...


Il m'est venu ça:

Les vérités tues.

___ Hum, Monique chérie, ta blanquette est une fois encore, une absolue merveille !
___ Merci mon Paul, mais voilà vingt ans que tu fais l'éloge de ma blanquette, tu devrais être habitué depuis tout ce temps...
___ C’est parce que tu la fais bonne un point c’est tout…
___ Toi aussi tu es gentil, Do…

À cet instant un ange, les ailes alourdies de taisance, entre par la fenêtre ouverte, volète au-dessus de la table et des cinq convives, disparaît un moment dans l’odorant fumet s'échappant du faitout et, sur son passage, laisse planer un silence seulement troublé par le bruit des fourchettes dans les assiettes et ceux de Paul qui n’a jamais su manger sans eux. Vingt ans qu’il irrite Monique, vingt ans qu’elle a très envie de lui dire qu’on peut très bien déguster sans faire tout ce sale bazar avec sa bouche… À chaque repas elle repense à la chanson de Brel qui fait des grands slurp...
En vrai, ce qu’il peut l’agacer, celui là, avec ses compliments doucereux et tout ce miel dont il englue ses adresses… Ma mignonne, ma douce, ma jolie… Est ce que je lui parle comme ça, moi ? Est ce qu’un jour je l’ai jamais complimenté sur une chose qu’il aurait faite et qui soit remarquable ? Non, jamais et pourquoi donc ? Hé bien parce que Paul, mon Paul tu es un fieffé imbécile… Un triste crétin plein d’assurance et de morgue, un sinistre individu imbu de ta personne à l’ego démesuré… Tout cela parce qu’il passe ses journées dans les bouches des gens à réparer ce qui ne va pas. Mais oui, Paul tu es mon ami... 
À quel prix? 
Ouh que ça fait du bien  de penser vrai, de ne se cacher derrière rien, que c’est bon… Vois tu Paul, je n’aime pas ta façon hautaine d’être avec les gens puis avec les femmes en général et avec moi en particulier… Je ne peux pas m’empêcher de penser, mon pauvre  Paul que tu as épuisé mon amie, ma si chère amie qui aurait mieux fait de se casser les deux jambes plutôt que de devenir ta femme, que  tu l’as vidée de ses forces comme on nettoie un poisson mort, que tu lui as fait subir les pires humiliations, que tu n’as eu de cesse de lui gâcher la vie tout ça pour qu’elle reste à tes côtés comme un faire valoir, une potiche Ming, une plante d’ornement au service de ta misérable grandeur, je t’en veux de ça, Paul si tu savais… Elle qui était tellement plus brillante, tellement plus intelligente, que toi, pauvre misérable benêt… Je suis certaine qu'elle te la doit, la saleté qui l'a emportée l'an passé, à toi seul et, peut-être à ta si grande petitesse... Tu ne l'emporteras pas au paradis, Paul...

En ressortant la cuillère pleine de sauce blanche du faitout, Monique l’a lâchée des mains et le contenu, tout le contenu, est venu faire une jolie tâche claire  sur la chemise et la cravate en soie de notre cher Paul…
___ Pardonne moi, Paul, elle m’a glissé (merci Marie) des mains…
___ Ce n’est rien a-t-il dit, écumant de rage contenue… Ce n’est rien ma douce  Monique, dit-il en s’essuyant comme il pouvait avec sa serviette, il n’y a qu’à ceux qui ne font rien, qu’il n’arrive rien… Et Do, le gentil Do de penser dans sa barbe:
___ En voilà un qui ne l'a pas volée, la blanquette...



25 juin 2013

Toutes ces pierres.


Dans l’arrière boutique de ses yeux grands ouverts, on pouvait deviner des rêves d’autoroutes désertes baignées par la nuit.
À leurs passages, ses paupières se soudaient de toutes leurs forces.
Alors, il se voyait, lui, au plein milieu du monde, au volant d’un engin large, confortable et surtout silencieux. Il arrivait presque à éliminer tout le reste, c'est-à-dire les questions qu’il se posait quant à sa présence, ici, en cet instant, pour mieux sentir le frottement alterné des pneus sur la bande blanche discontinue de l’axe de la route, ce qui donnait à entendre une musique presque tendre :

Chuinte… silence… chuinte… silence… chuinte… silence… chuinte… silence… chuinte… silence... 

En concentrant toute son attention, il distinguerait nettement la sortie qui l’appellerait. Il aurait roulé plein sud longtemps pour y arriver et pourtant il ne serait pas fatigué. Seule une pointe sensible dans le bas de la nuque lui laisserait une trace du voyage, simple et légère cicatrice estompée par la fièvre d’y être, enfin. Il serait presque brûlant de cette fièvre.
Il pense que juste avant  d’arriver, sa voiture se rangerait au bord de la Nationale. Elle garderait ses feux allumés et deviendrait comme le phare perdu d’une île oubliée. Pour en ajouter, il pousserait sur le bouton warning… Il mettrait alors le nez dehors et il irait s’asseoir dans le noir, pas loin, sur un récif. Il sortirait une cigarette d’un paquet à moitié vide et l’allumerait, la cigarette. Il la laisserait se consumer longtemps sans tirer dessus, en prenant soin de la cendre comme on s’occupe d’une vie fatiguée, pour garder ce feu de mort, vivant entre ses doigts, rougissante présence dans le profond de la nuit.
Il y mettrait toute sa patience pour se calmer le corps et l’esprit, pour adoucir si possible l’aigu de son excitation. Une fois éteinte, avant que la braise n’attaque l’orange du filtre, il jetterait le mégot sur la route et se laisserait envahir par l’odeur de l’endroit. Il pensait depuis toujours que les odeurs de quelque part lui en apprennent davantage sur les choses que leurs aspects. Il pensait avoir du nez si vous voulez savoir. Et il croyait ça aussi pour les personnes. Il pensait sincèrement être capable d’en connaître beaucoup sur quelqu’un rien qu’en l’humant. Il disait qu’un bienheureux sent la violette jeune ou qu’un mauvais bougre exhale un parfum d’orange aigre.
Les eaux de toilettes sont des mensonges pensait-il.
Il se dirait qu’il est bien parce qu’il se sentirait en accord avec l’endroit et le moment. Il est assez rare à vivre ce sentiment là. Se sentir au bon endroit au bon moment. C’est sans doute pour cette raison qu’il se dirait qu’il avait eu raison de venir, malgré tout.
Malgré tout… Malgré toute cette peine engendrée et celles à venir.
Légèrement apaisé, il remonterait  dans sa voiture et elle se remettrait en route sans  regarder derrière. A cette heure, il  pourrait n’y avoir qu’eux deux de vivants dans cette infime parcelle de galaxie.
Le régime du moteur ferait grimper la colline en souplesse comme un chat monte à l’escalier.
Puis, il stopperait tout et l’engin et le moteur près d’une maison éclairée par une seule ampoule à la lumière vacillante comme un falot de petite nuit.
Alors, après le silence, la porte de la maison s’ouvrirait. Elle l’aurait entendu arriver. Il s’en échapperait des odeurs de feu de bois. ELLE, belle comme une promesse de renouveau, apparaîtrait dans la lumière et en lui prenant une main et l’attirant tout entier vers elle, elle lui dirait avec douceur : «  Si tu décides de rentrer, fais le vite, ça caille dehors… » Il penserait mais sans le dire ce n’est pas parce que je vais rentrer plus vite qu’il fera moins froid dehors... Puis, il rentrerait. Vite.

Il savait que le lendemain, dans les odeurs de printemps renaissant, ils iraient déposer leurs regards éblouis sur les pierres des vieux murs du village vieux en laissant leurs doigts se serrer, sans eux. Ils iraient  voler au dessus des tuiles rondes des toits en ne s’occupant pas de leurs mains qui s’embrasseraient. Ils iraient  poser leurs corps éreintés sur les pierres de l’aire de battage de Sainte Cécile. Ils y dévoreraient une miche de pain frais arrosée d’eau de source. Ils s’y regarderaient sans rien se dire en s’effleurant à peine. Juste ce qu’il faut pour que le désir s’empare d’eux.
 Toutes ces pierres entrevues, toutes ces pierres rêvées... Comme des mémoires éclatées de leur collision...

C’est à tout ça que je repensais hier encore, en montant au matin, dans le plus  fort du vent vers Oppède… Oppède, comme moi, maintenant... devenu vieux...


23 juin 2013

Fin de semaine. 48 ème.

Cette semaine j'ai lu, entre autres ces trois phrases, elles m'ont, chacune à leur manière dit quelque chose:

La main de l'ange a des ongles noirs à force de nous déterrer des gravats de nos projets.
J'attends d'un poème qu'il me tranche la gorge et me ressuscite.
Le temps d'une vie est le temps d'un sourire de nouveau-né: c'est bref et ça ne s'éteint plus.
Je ne vous dis pas encore qui les a écrites. 

Cette semaine, je l'ai passée en partie en compagnie de mes quatre merveilles que j'ai! Les deux p'tites et les deux grandes. Ça comble!

Cette semaine comme j'ai eu du temps devant moi à ne pas faire grand chose à part d'avoir l'oeil, j'ai lu deux livres enthousiasmants: Quelques pas dans les pas d'un ange de David Mac Neil qui est le fils de Marc Chagall et chanteur à beaux textes et belle voix. Il a écrit, par exemple:

Jolies passantes de Passy
Je me demande souvent si
Dans le plaisir qu´on dit charnel
Vous gardez vos tailleurs Chanel
Jolies passantes de Passy
J´aperçois quand, dans vos taxis,
Vous partez pour quelque cocktail
Sur une épaule, une bretelle

J´envie vos dentelles
Le matin quand elles
Vous entourent de leurs
Lacis
Sans parler des pailles
De vos Martini Dry
De vos glaces aux papayes
Aussi

Il a écrit ça, également chanté par Clerc Julien:
Fais-moi une place
Au fond d´ ta bulle
Et si j´ t´agace
Si j´suis trop nul
Je deviendrai
Tout pâle, tout muet, tout p´tit
Pour que tu m´oublies

Fais-moi une place
Au fond d´ ton cœur
Pour que j´ t´embrasse
Lorsque tu pleures
Je deviendrai
Tout fou, tout clown, gentil
Pour qu´ tu souries

Ou bien ça qui est sans doute plus connu:

Mélissa métisse d'Ibiza
Vit toujours dévêtue
Dites jamais que je vous ai dit ça
Ou Mélissa me tue
Le matin derrière ses canisses
Lors qu'elle est moitié nue
Sur les murs devant chez Mélissa
Y'a tout plein d'inconnus


Son  livre qui est plein d'anecdotes concernant des artistes connus, (de vrais personnages, Picasso, Matisse, pas  de Nabis là...) commence par deux phrases qui en disent une péniche:
Ce livre est court, beaucoup trop court. Il raconte les rares moments que j'ai pu passer avec celui que tout le monde appelait Maître et que moi j'appelais simplement "papa"...




L'autre livre lu cette semaine est: Ebauche d'un portrait de Jean-Luc Lagarce. Un livre comme un feuilleton. Celui de la vie, la création, la maladie, la lutte, le courage, la cohabitation avec les mots, l'écriture. Magnifique livre que j'aimerais voir joué. (Il n'y a pas d'erreurs d'orthographe, Lagarce étant un auteur de théâtre).



Cette semaine, j'ai entendu une jolie chanson chantée par Coralie Clément: Ça valait la peine.


En plus d'être une talentueuse, et disons le, jolie jeune fille, Coralie est la soeur de Benjamin Biolay. Les chats ne font pas des casseroles. Et puis j'ai été tellement d'accord avec elle sur le fait que malgré tout, cela en valait la peine. Toute la peine...

Je n'osais pas te le dire
Encore moins te l'écrire
J'attendais le moment
opportun, important.
Je ne savais pas comment faire
Oh ! Mon dieu quel enfer
Et par où commencer
C'est la timidité.
Je ne savais rien de la vie
Ni de la dernière pluie
Près d'un petit ruisseau
De la vie en duo.
Oui mais j'ai du me résoudre
A faire parler la poudre
A passer le turbo
Un soir au bord de l'eau
Ça valait la peine,
C'est sûr
Ça en valait la peine,
Ça valait la peine,
C'est sûr... 

Cette semaine, la maison vide s'est emplie puis elle s'est vidée. Hé bien je préfère, et de loin, quand elle est pleine! Peu après qu'elle soit vide, dans le silence qui a envahi, j'ai eu le désir violent d'une "bonne" cigarette. Je ne serais donc pas guéri?
Cette semaine, j'ai reçu ma place pour Youn Sun Nah le 4 Aout à Gordes...
Cette semaine, nous nous sommes, pour la première fois de l'année, trempés là: Et c'était bon. Frais, mais bon. L'apéritif qui a suivi lui aussi l'était...


Bref, une semaine désormais comme les autres puisque vécue, terminée, racontée, et donc partagée.

16 juin 2013

Quarante septième fin de semaine.

Cette semaine, j'ai été admiratif de cette jeune femme qui va relier Paris à Marseille avec une sclérose en plaque... (Enfin, elle va le faire en canoë pas en sclérose... Elle ne monte pas dedans c'est la sclérose qui est entrée en elle... Saleté! (La sclérose, pas elle...).

Cette semaine, j'ai reçu des amis à dîner... En apéritif j'ai proposé un Mojito avec la menthe du jardin et du rhum d'ailleurs...
Pour le reste, j'ai fait tout en ronds:
En entrée, nous avons mangé des hamburgers de viande de montagne séchée et de carottes rapées au gingembre. (C'est la viande qui est séchée, pas la montagne...).
Puis, des médaillons de filet mignon de porc bardés et marinés (cives, gingembre, curry, sauce soja, grains de sésame, miel) à la plancha accompagnés d'un soleil de polenta, tomate provençale planchés.
Une assiette de fromages ronds. (Chèvres, crottins, St Marcellin).
Et pour terminer, des rondelles de fruits orange et pommes, rhumés, cassonadés, planchés servis avec de la menthe fraîche et esquimotées au chocolat noir...

Cette semaine, il fallait placer dans le texte: "En Mai, les fées ont fort à faire." J'ai pondu ça pour les impromptus littéraires:

L’effet que tu me fais.
Nous avions passé une bonne partie de la nuit à parler. Personnellement, je ne suis absolument pas contre et je veux même  bien entendre que pour elle cela revête une importance capitale mais il y a des moments ou, pour un couple, faire l’amour ne peut pas, non plus, être tout à fait rejeté dans les oubliettes obscures, froides et suintantes d’ennui. Aussi, à court d’arguments, n’arrivant plus avec mes pauvres mots de désirs pour le coup, si je puis dire, transis n'arrivant pas, donc à dompter sa colère, j’ai fini par lui dire : 
Mais il est si fort l’effet que tu me fais !
Elle m’a juste répondu, en me tournant le dos comme une carabosse de foirail, comme une qui partirait en sens inverse et me laisserait là, seul, pantelant sur mon misérable carreau, sans même un vague sourire, certaine de son affaire... Comme une qui ayant accroché deux de tous ses doigts dans le fin fond de mes narines serait prête à me promener en trophée, dans la maison, puis en ville, enfin sur la terre entière pour les siècles des siècles :

En mai, petit homme, les fées ont fort à faire !
La belle affaire, fais le l'effort, nous sommes en Juin depuis belle lurette, ma transie…


Cette semaine, je me suis mordu deux index quand j'ai vu la pente de cette côte à la sortie du Beaucet vers Venasque:


Puis, j'ai, si je peux me permettre, kiffé grave ma race quand, une demi-heure plus tard, soufflant, au sommet, j'ai vu ça:


Cette semaine le câprier s'est mis en fleurs. L'était pas trop tôt. Et les cigales, elles, ne chantent encore pas...


Bref, une semaine désormais comme les autres puisque terminée, vécue, racontée et donc partagée...

09 juin 2013

46ème fin de semaine.

Cette semaine, j'ai souri en lisant une interview de 2012, d'une femme politique française, j'ai même cru à une caricature, à un fake moqueur et puis... non:


Polytechnique, en 1992, je me suis inscrite à l’Ecole nationale du génie rural des eaux et des forêts. Le développement durable était un moyen formidable de réinterpréter les politiques publiques.
La personne qui vous a ouvert les yeux ?
Mon grand-père, botaniste. Petite, j’allais avec lui au Muséum national d’histoire naturelle.
Votre premier geste écolo du matin ?
Ouvrir les fenêtres. Je vis à Longpont-sur-Orge, dans l’Essonne. J’habite une maison du XVIIIe siècle entourée d’un parc avec de grands arbres.
Chez vous, mange-t-on bio ?
Oui. On profite du potager. J’ai des groseilliers, un mirabellier que j’ai planté pour mon mari… Spéciale dédicace au mec qui m’a piqué mes poires et mes pommes, l’autre nuit. C’est nul.
Sensibilisez-vous vos enfants à l’écologie ?
Le matin, mon fils Paul-Elie (4 ans) va chercher les oeufs dans le poulailler. Il a même rebaptisé une poule Paola, du prénom d’une copine de classe… Louis-Abel (5 mois) dort sur sa peau d’agneau 100 % naturelle, achetée sur www.bebe-maman-nature.com
Utilisez-vous des cosmétiques bio ?
Oui. J’achète ma crème de nuit au lait d’ânesse de la marque Téliane sur www.teliane.fr
Prenez-vous encore des bains ?
Moi, rarement, mais je donne le bain à mes deux enfants. 
La douche, ce n’est pas pratique.
Utilisez-vous des couches bio ?
Comme ce n’est pas toujours moi qui change mon bébé, mais ma belle-mère, Andrée, je trouve que lui imposer les couches lavables, ce serait gonflé !
Triez-vous vos déchets ?
Oui. Ce qui est parfois un objet de contentieux avec ma belle-mère.
Vous avez du mal à convertir votre famille ?
Disons que, dans le cas de ma belle-mère, c’est l’effet générationnel qui joue. Mais j’y travaille…
Etre écolo sans tomber dans l’intégrisme, est-ce possible ?
Par exemple, en tant que maire de Longjumeau, j’essaie de faire preuve d’imagination. On a lancé un marché bio, un verger pédagogique et même distribué aux habitants du miel provenant de ruches disposées sur le toit de la mairie.
Qu’est-ce qui n’est pas vert en vous ?
Je me déplace plus en voiture qu’en transports en commun…
Le lieu qui booste votre âme écolo ?
Le Cotentin. Les dunes ont été abîmées, une partie du marais a été asséchée, et, pourtant, le paysage reste magique. Notre maison de famille se trouve sur la côte Est, entre deux fermes laitières.
Que seriez-vous prête à abandonner pour sauver la planète ?
Les voyages d’agrément à l’étranger. Je pourrais rester à vie dans le Cotentin…

Excellente idée! Seulement après Longjumeau, elle s'est mise en tête d'être maire de Paris... Le Cotentin l'attendra...

Cette semaine, j'ai vu ça et c'était beau:




Plateau de Margoye à la sortie de L'Isle sur la Sorgue.

Cette semaine, j'ai pesté contre l'absolu manque de compétitivité du tennis. Quarante mille spectateurs, huit ou dix ramasseurs de balles, douze arbitres, tout ça pour, seulement, DEUX joueurs dont un espagnol qui gagne à la fin? C'est une plaisanterie, non?

Cette semaine, j'ai trouvé qu'on avait moins parlé du 6 Juin 44 que les autres années... Heureusement qu'il existe Jean-Jacques Vanier.

Cette semaine, je me suis régalé en allant voir: Millefeuille un film de Nouri Bouzid... Comme ne l'écrit pas très bien le dossier de présentation de l'Utopia d'Avignon:
Ce serait un joyeux bordel et ce serait super! Ça se passerait en Tunisie entre deux printemps. Deux jeunes filles, fines fleurs d'une société qui hésite à savoir où elle va. Une société stratifiée comme un millefeuille. L'une voilée, l'autre pas etc etc...




Cette semaine j'ai appris que Youn Sun Nah chanterait avec un trio le dimanche 4 Août à Gordes dans le cadre des Soirées d'été de Gordes. Je sais où je serai le dimanche soir du 4 Août. Un endroit privilégié... Une jolie façon de fêter cette nuit là.


Youn Sun Nah (image venue de google).

Cette semaine, à Paris, un jeune homme de 18 ans est mort frappé par un autre type. Guère plus âgé. 
Dix huit ans... frappé... mort... Ces trois là n'ont rien, mais rien à faire ensemble... Ni dans la même phrase, ni dans la réalité...
Bref, une semaine désormais comme les autres puisque vécue, terminée, racontée et, donc, partagée...

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