27 décembre 2015

Petite liste, qui peut grandir, de ce qui procure un plaisir.

Plonger dans de l’eau claire… et chaude ou claire et fraîche c'est selon, torrent de montagne ou plage antillaise...
Se laisser porter jusqu’au dernier étage par l’escalier mécanique du Bon Marché et regarder tout autour…
Percevoir les yeux jaunes d’une boule de poils noirs arriver du fond du jardin en galopant après avoir été appelée… Oui, ce petit noir avait les yeux galopants et le miaulement affectueux.
S’endormir dans une eau de lagon…
Marcher éventé par l’alizé…
Etre enlacé, serré par les bras de ses enfants puis des petits enfants.
Discerner parmi les bruits de conversation le plop d’un bouchon de bonne bouteille qui s’ouvre…
Tomber oeil à nez avec un carré de chanterelles dressées.
Assister à un coucher de soleil flamboyant, un verre à la main, des mains à prendre pas loin.
Se laisser aller à une mauvaise foi flagrante, une méchanceté gratuite, une saloperie bien sentie...
Eclater de rire.
S’assoir à l’avant d’un bateau qui marche tranquille au près serré en étant… de près serré.
Tomber sur une phrase du genre: C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche. Pierre Soulages.
Arriver en haut des Monts Bouquet, Pelat, Aigoual, Cinto, Saint Michel, Parnasse et quelques autres et regarder.
S’attabler amicalement au bord d’un canal sentant la vase, devant quelques huîtres ouvertes avec des amis ouverts pareil.
Se coucher, une aimée déjà allongée.
Lever de jour sur un bateau au mouillage dans une anse de sable blond sur une île au nom chanté.
Se sentir désiré.
Monter le Col de Murs en deux roues à moteur, juste pour aller voir le chêne.
Etre attendu et apercevoir en premier, l’autre au loin qui attend.
S’asseoir face à un paysage ébouriffant. Etre ébouriffé.
Consoler d’une peine, d’un chagrin, d'une tristesse de passage.
L'instant précis où une caresse dérape.
Rentrer au chaud après une longue marche au vent, à la pluie, au froid.
Donner le premier trait de scie dans la croute épaisse et noire d’un pain de campagne, une motte de beurre salé pas loin.
Mordre dans le rouge d'une pastèque mûre.
Courir un parapente dans le dos sur l'aire d'envol du Col de la Forclaz et survoler en silence le Lac d'Annecy.
Se poser les fesses sur l'herbe au pied de la Collegiale de Thil, du Lac du Lignin ou du Capitello ou de l'Encombrette, ou des Neuf couleurs, ou de Sainte Croix ou de la Clarée, ou de la Restonica, ou du Fango, ou de...
Marcher après une course qui a brûlé les mollets, et les poumons.  
Se sentir transpirant, en nage mais si vivant.
Décoller en planeur de l'aérodrome des Alpilles.
Sentir les odeurs d'une terre chauffée après l'orage, d'une rose, du seringat, du chèvrefeuille, d'une poêlée de cèpes frais, d'une tarte au pomme au four, d'une peau aimée, d'un maquis reconnu, des choysias ternatas, d'une nuit tropicale et quelques centaines d'autres...

Entendre un joli concert dans un bel endroit par une belle nuit d’été et avoir quelqu’un ou quelqu'une à qui dire : J'ai trouvé ça très beau, et toi?



Pour Marie Rennard il y aura, entre autres :
Ouvrir la porte au dinguedong, se retrouver en face d'un monsieur dégarni, reconnaître dans le sourire qu'il vous adresse un amoureux d'enfance jamais revu.

Mettre le point final à une histoire longtemps couvée qui s'étale enfin sur le papier et qu'on peut alors oublier.

Echanger un coucou avec la voisine d'en face qui fait sa vaisselle en même temps que toi, elle avec des gants jaunes, toi avec des violets.


Pour Véronique Bizard parce qu’elle est bienveillante :
Prendre du plaisir à lire votre liste Christian et ajouter ce petit bonheur à la mienne !

Pour M:
Embrasser sa mère qui n'est plus une Pink-Lady maintenant mais une jolie Reinette des prés dont la saveur ressemble à la tendresse...

18 décembre 2015

Du vrai, du faux.

DORMIR DEHORS.

L’ancien international français aime visiblement l’endroit où il habite mais se sent à l’étroit. Il a décidé de sacrifier sa maison estimée à 3,7 millions d’euros, pour se faire construire au même endroit une propriété plus fastueuse encore.
Il y a quelques jours, l’autorisation administrative de démolir est arrivée au domicile de Machin Chose. L’ancien joueur de football habite à Hampstead, un quartier chic de Londres, au nord-ouest de Trafalgar Square, révèle Le Figaro. Il va donc pouvoir se lancer dans une opération démolition-reconstruction version luxe. Pour ce faire, il a du renoncer à l’idée d’une terrasse sur le toit. Qu’importe, la future propriété atteindra son objectif d’un surcroît de luxe.
Elle s’étirera sur quatre niveaux. Car il faudra y installer tout ce qui se fait le prestige des dites demeures : salle de sport, salle de jeu, bar, piscine avec solarium, suites, parking, salle de cinéma, etc. Certes, pendant les travaux,  Machin Chose devra consentir quelques sacrifices, notamment celui de loger dans son autre propriété du sud de Manchester, évaluée « seulement » à 2,7 millions d’euros.

TRENTE.

Lui, peuchère, il a la maladie de trente.
De trente ?
Tu le sais, toi,  ce que c’est que la maladie de trente ?
Non, dis moi.
C’est facile, la maladie de trente, c’est… Trente ans de trop.

HESITANT.
Fromage ou dessert ? Hum… J’hésite…

Mais avant ça, je me demande si je ne vais pas reprendre du petit bonhomme blond de tout à l’heure ou bien alors de la petite brunette avec sa frange, se dit, dans un grognement, visiblement repus, attablé, avachi, dormant à demi, devant les restes encore fumant de son fameux festin de Noël, l’ogre qui, depuis des lustres, terrorise toute la région.



DANS SA FACE.

Douglas T., le co-fondateur américain de la marque de vêtements de sports The North Face, est mort mardi à l'âge de 72 ans dans un accident de kayak en Patagonie, dans le sud du Chili, ont indiqué des sources médicales.
Douglas T. est mort "d'hypothermie sévère" après que son kayak a chaviré dans les eaux glacées du lac Général Carrera, a précisé le service de santé du gouvernement chilien.

EN TERRASSE.
Un couple BCBG, très Lubéron Island, à une terrasse d’un café échange à propos des méfaits du tabac, du fait de fumer avec un couple visiblement voisin de classe. Une des deux dames très inspirée annonce : Un moment, j’ai failli me mettre à la pipe, puis marquant un temps après ce début de phrase, elle continue : mais j’ai arrêté avant.
Son bonhomme, qui était resté silencieux et sans lever les yeux de son journal, avec un sourire esquissé a, entre ses lèvres, laissé passer : Dommage…

RATTRAPÉ.
Un jeune homme s’est donné la mort frappé par une profonde dépression. Atteint d’une maladie neuro dégénarative grave, il avait été pourtant diagnostiqué en rémission après avoir bénéficié d’essais de thérapie génique. On explique sa dépression soudaine par le fait d'être redevenu un enfant normal.

PAS DE BOL.

Un touriste français de 75 ans est mort ce week-end à Gérone (Espagne) en voulant accomplir une tradition porte-bonheur.
A Gérone, un Français de 75 ans est mort ce week-end en voulant embrasser la statue de la Lionne. C'est une tradition porte-bonheur dans la ville catalane : il faut toucher ou embrasser les fesses de la statue, sur la place de l'église de San Feliu. Des dizaines de personnes se pressent chaque jour au pied de la statue pour accomplir ce geste.
L'homme a chuté  de l'escalier sans rambarde qui permet d'y accéder. Il aurait glissé et  serait tombé sur la tête. Le touriste faisait partie d'un groupe de touristes français venus visiter la ville. Il a été transporté à l'Hôpital Josep Trueta de Gérone, où il est décédé.
La municipalité de Gérone a décidé de retirer l'escalier de fer ce lundi matin. Il a été installé il y a une vingtaine d'années au pied de la sculpture, et devrait être remplacé par un accès plus sécurisé. La mairie dit vouloir "maintenir la tradition", mais en assurant la sécurité. Jamais un tel accident ne s'est produit autour de cette statue.

UN INGRAT.
Un homme a été retrouvé mort dans un enclos, dévoré par un chien qu’il avait sauvé d’une mort certaine deux mois auparavant. L’homme avait trouvé cette bête abandonnée, attachée dans une usine désaffectée. Il l’avait ramenée chez lui, puis à la vie en la nourrissant, la soignant, lui prodiguant affections et caresses. Le chien, si peu reconnaissant, a été euthanasié.

CHASSER TUE .
Un chasseur de 59 ans a fait une chute mortelle dans un ravin des Allues, près de M., jeudi soir, sous les yeux de son fils. Il voulait jeter les entrailles de plusieurs proies en contrebas.
Un chasseur a fait une chute mortelle dans le village des Allues, près de M., sous les yeux de son fils et d'un ami, jeudi soir. Il venait de tuer un cerf. L'accident s'est produit en pleine nuit. 
Il est 20.30 quand ce chasseur de 59 ans, originaire de la commune, veut se débarrasser des entrailles de plusieurs bêtes avec son fils et un ami. Les trois hommes viennent de tuer un cerf. Ils l'éviscèrent et placent ses entrailles dans un sac.  Ils veulent jeter plusieurs sacs similaires dans le ravin.  C'est une pratique courante en montagne, où les viscères sont rapidement dévorées par les renards ou les sangliers. Mais dans l'obscurité, le chasseur est déséquilibré et entraîné dans le vide par le poids des sacs. Il fait une chute de 100 mètres. Il est tué sur le coup.
Son fils parvient à descendre en contrebas avec une corde. A la lueur de son téléphone portable, il finit par trouver le corps de son père. Il donne l'alerte, et une quinzaine de pompiers, puis le Samu tentent de ranimer la victime, sans succès. Les secouristes spécialisés parviennent finalement à remonter le corps, mais l'intervention est très délicate. Elle dure jusqu'à minuit et demi. La gendarmerie de B. a ouvert une enquête.

FAITS DIVERS
 Il disait avoir été agressé ce lundi matin 14 décembre au cutter et aux ciseaux dans sa classe à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) par un homme qui a invoqué le groupe Etat islamique. L'instituteur d'Aubervilliers a reconnu avoir inventé son agression, a annoncé le parquet de Paris en fin d'après-midi.
Âgé de 45 ans, l'enseignant assurait avoir été poignardé au flanc et à la gorge vers 07H10, alors qu'il préparait sa classe dans l'école Perrin d'A. Il avait été hospitalisé à la suite de blessures superficielles qu'il se serait donc infligées lui-même. Il était de nouveau entendu pour comprendre ce qui l'a mené à inventer ce récit, a ajouté le parquet.


TERMINUS.

En Serbie, un frère et une sœur son morts dans l’explosion d’une mine anti-personnelle vraisemblablement posée par leur père quinze ans auparavant aux abords du village où ils vivaient.





16 décembre 2015

Je me souviens. Deux.

Je me souviens de mon premier disque, on me l’avait rapporté des Etats Unis. Cétait Bridge over trouble water de Simon et Garfunkel.
Je me souviens du circuit de voitures de course dans le grenier de Guy Claude en Belgique.
Je me souviens qu’elle était toujours de notre côté. Plutôt une grande grande soeur qu’une grand-mère.
Je me souviens d’un petit tricycle en métal rouge.
Je me souviens du bac à sable en forme de bateau dans le petit square près de la Grande Mosquée à Paris.
Je me souviens que chaque semaine j’attendais avec impatience la livraison du journal Pilote auquel j’étais abonné et de la petite coccinelle des Dingodossiers.
Je me souviens de la première fois où j’ai mis les pieds sur l’île d’Oléron.
Je me souviens qu’à Noël ma marraine m’offrait le livre de l’année du reader’s Digest.
Je me souviens de la première fois et de la seule, où au Lycée, j’ai répondu à une question en disant qu’en Inde les gens vivaient castrés.
Je me souviens de la voix de crécelle des frères des Bee Gees dans I  started a joke et dans Massachusetts.
Je me souviens de sa mimique quand, en pleine rue, elle m'a dit: Ne me refais plus jamais ça.
Je me souviens que dans certains cinémas de Paris, il n’est pas rare de trembler sur son siège quand en dessous un métro passe.
Je me souviens du petit court de tennis en terre battue près du Pont du Petit Parc.
Je me souviens du nom du chalet que mes parents avaient loué avec des amis, un été à Val d’Isère. Les airelles.
Je me souviens des escaliers descendant à la plage d’Houlgate et de la grande maison de vacances des Mercier.
Je me souviens qu’il détestait perdre aux boules et qu’il avait la colère facile.
Je me souviens de l’odeur du quartier où mes grands parents avaient loué une maison à Saint Gilles Croix de Vie. Ça sentait le poisson séché.
Je me souviens qu’au cabanon je n’étais, tout l’été, vêtu que d’un short et d’une paire de sandales en lanières de cuir.
Je me souviens de la très haute échelle métallique pour monter tout en haut du bassin rond et de son eau noire là-haut.
Je me souviens de ce blouson blanc à peine rapporté du Japon que j'avais oublié sur un banc d'un square de la Place des Marronniers.
Je me souviens de la finesse de la lame du couteau à force d’avoir été aiguisé qui servait à mon grand-père pour égorger les poulets du dimanche.
Je me souviens du S.A.C. : Service d’Action Civique et de la tuerie d’Auriol qu’il avait été soupçonné d’avoir commis. Puis qu’il avait commise.
Je me souviens d’Akéla la cheftaine. C’était une vieille, elle devait avoir au moins quinze ans.
Je me souviens de ce jambon cru pendu dans la cave, entouré d'un linge blanc. Il m'arrivait fréquemment d'y descendre, en douce, et de m'en couper une tranche... Ou deux.
Je me souviens de la montée vers Clans et de la place du village et de sa fraicheur, le soir.
Je me souviens de nos balades avec six enfants et une chienne noire si heureuse dans la campagne auxoise.
Je me souviens des salades, des laitues, rangées en cagettes, chargées dans la deux chevaux commerciale et livrées avec un grand-père dans le vieil Antibes.
Je me souviens que le soir des résultats des élections présidentielles de 81 nous avons cru voir le haut crâne de Giscard apparaître.
Je me souviens de la maison d’Arzacq Arraziguet, de sa petite terrasse sur le devant, de ses quatre grandes chambres à l’étage du poêle à bois dans la cuisine et de son atelier interdit.
Je me souviens très précisément de la douceur dans la cour silencieuse de La Pitié Salpétrière la nuit du jeudi 28 Mars 1985.
Je me souviens qu’elle était tout pour moi. Pas la seule, mais tout.
Je me souviens d’avoir trouvé que l’arrière de la traction avant de mon grand père était incroyablement spacieux.
Je me souviens d’un spectacle du chanteur Renaud au Grand Rex et de son arbre géant sur la scène.
Je me souviens d’une tristesse après un match de football France Allemagne.
Je me souviens qu’il faisait croire qu’une banane sortait de son aisselle et que cela le faisait beaucoup rire.
Je me souviens du chocolat au lait chaud. Sans passer par le casserole, chaud de la chaleur du pis.
Je me souviens des parties de pétanque en nocturne sur le terrain éclairé le long de la maison.
Je me souviens de l’odeur moite et tiède des immenses serres de roses en fleurs.
Je me souviens de la Celtique qu’elle allumait et se collait dans le coin de la bouche pour faire sa vaisselle et qu’à cet instant, il fallait dégager de sa cuisine.
Je me souviens du premier fast food de Paris à l’angle de Saint Michel et Saint Germain.
Je me souviens d’une visite au musée de la mode et d’une exposition Shisheido.
Je me souviens de sa Renault Gordini, de sa MG coupé verte et de son Opel manta.
Je me souviens d’une longue balade à pied sur les berges de la Seine vers Chessy lors d'un week-end excessivement pluvieux.Tellement qu'il a fini par pleuvoir à l'intérieur.
Je me souviens que la douche du cabanon était une lessiveuse peinte en noir mat et montée sur une structure en bois.
Je me souviens de l’attentat de la rue des Rosiers, de celui du métro Saint Michel, des morts et des blessés.
Je me souviens du long couloir enfumé du Bar Le temps perdu juste en face du Lycée et toutes les heures qu’on y a passées à refaire le monde. On a échoué, c'est un Mac Do aujourd'hui. Il y avait aussi celui de La Croix souris mais on ne le fréquentait pas, celui-là.
Je me souviens d’un figuier dans le fond de la campagne. On pouvait accéder à la première grosse branche, s’y allonger, cueillir les figues sans bouger et les manger sur place.
Je me souviens de son désir. Comme il faisait naître le mien.
Je me souviens de Ferreux sous Quincey de son bar et des ses blancs limés et de la petite largeur transparente de l’Ardusson.
Je me souviens de L’Auberge du Cygne de la Croix à Nogent sur Seine et des repas que nous y avons partagés, en bande.
Je me souviens du square Henri IV et des projecteurs des bateaux-mouches.
Je me souviens combien j’aimais la regarder. Juste la regarder. Je la trouvais si belle. Et marcher à côté d’elle.
Je me souviens d’avoir visité le journal l’Équipe et son imprimerie qui était au même endroit que la rédaction.
Je me souviens de la couleur de la peinture de ce couloir de la maternité Esquirol de Saint Maurice ce samedi 7 Aout 1982.
Je me souviens des pleurs d’une amie sur le parking d’un cinéma d’une ville poussante à la sortie du film Série Noire avec Patrick Dewaere. Bouleversés.
Je me souviens de la bouffée de chaleur ressentie sur le haut de la passerelle de l’avion dans la nuit de Fort de France.
Je me souviens d’un moulin en Normandie, d’un court de tennis et d’une rivière à truites pêchées par la fenêtre du séjour.
Je me souviens du jardinet de Chilly Mazarin et de sa toute petite maison branlante posée dessus. Au bout du jardin le bruit lancinant du passage sur l’autoroute A6.
Je me souviens de toute le chagrin que j’ai pu lui faire. Que nous nous sommes fait.
Je me souviens que j’avais la collection complète du journal Pilote et que j’attendais chaque semaine avec impatience sa livraison.
Je me souviens des bouses de vache à même la rue de la vieille ville après le passage du troupeau deux fois par jour. Et des mouches qui suivaient.
Je me souviens de l’instant où elle a attrapé ma main pour courir plus vite sur une aire de supermarché.
Je me souviens de l’intensité de son regard quand elle a croqué dans une tartine de confiture de groseille grande comme une assiette.


Je me souviens d’avoir vu deux fois Samy Frey au théâtre, pédalant sur une bicyclette jouer Je me souviens de Georges Perec…



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