(Alphabet Bête. Le D).
En Décembre à la St David un coup de dé ?
Dédé le discret déménageur de dindes à Dinard, adorateur de doubitchous, dirlo chez les dingues, décapsuleur de Dubeau, Dubon, Dubonnet, dévoreur de daubes, dandy à Dantzig, démystificateur de dieux en doutes, droit dans ses bottes comme un député de Bordeaux et sa dame destroy s’étaient donnés un défi qui était de dire qui devait déclamer sa démission en der. La donna d’André, déesse des dames, l’adulant depuis l’adolescence, était la douce daronne d’Amandine, Démone, son pseudo, dingue de la dînette à donf, dînant déboussolée, dans la dèche et donc la débrouille, dissimulée derrière un drôle de derviche d’Honfleur, déambulant en débardeur dans des deuches démoniaques et divines, adulait le daron d’Ondine (ils avaient deux filles désopilantes dont une débile...ne disaient jamais qui était douteuse...). Démone, déflorée à douze ans par un démon d’Armentières, délurée depuis, autodidacte mais de la diaspora des défoncés du (d)job, démonstratrice en durites de Duisbourg, découpeuse de San Danièle à Dinan, dénonciatrice de Dieudonné à Dreux, déboucheuse de darse à Dresde, dégauchiseuse de dorades à Dacca, dépisteuse de désert chez les dogons, dépensière et demain, découpeuse de darnes à Dakar, diva du diesel au Danemark, doudou dans les DOM, débiteuse de décalcomanie à Dôle, délivreuse de moutarde à Dijon, découvreuse d’artiste à Dammarie Les Lys, dure au mal, donc, buvant du dakin à pleines dame-jeanne, des diabolos doubles, une grande gigue dégingandée, délinquante en délices de dentelles. Elle adoucissait la durée des jours de Dédé en lui dansant dare-dare des djerks endiablés, une derbouka dans les doigts, se dandinant debout dans une dignité dantesque. Elle déambulait dans son donjon, dépoilée, dénudée comme une dune à Douvres, décorée comme une dinde de Djakarta, drapée de nudité diurne, dulcinée druidique, d’une drôlerie indubitable.
Le Dédé dodelinait doucettement du duodénum devant cette dryade. Crocodile dundee dynamitero, ses balles dum-dum acidulées en loucedé dévaluées, dyslexique par devoir et désormais dysmnésique. « Je durerais davantage que toi » lui disait-elle droguée à la division. « Dur dur d’être un Dédé » admit-il en déclarant sa défaite...
Dring ! Dring ! Pas de doute, soudain, le téléphone donne...
"Vas répondre en te dépotant et dis qui dérange, que je le dératise, que je le dépiaute, que je le dépèce, que je le déplâtre, que je le déplisse, que je le déplume" " C’est Dédée... d’Anvers... Dépêche " dit-il admonesté, raide comme un garde d'honneur dressé dans sa droiture, au dépit adossé, définitivement déprimé, en pleine descente, dépressif, tel Ambroise, désemparé, un Douste ondulant sous LSD et sa dégaine de diplomé. Démissionné...
Il avait perdu!!!
Et pendant ces débloquages dérisoires et stupides, le monde comme une douleur: Blasy au quai d'Orsay, délocalisation chez Dassaut, Lagardère dirigeant, pendaison attendue de Saddam à Bagdad, destruction à Damas, désastre en Jordanie, des dizaines de DCD sous des décombres, inondations à Dacca, drame au Darfour, Soudan ... Le quotidien, quoi.
Dis, Mr Dieu, tu regardes où?
On va décider de se débrouiller sans toi... Si ça dure!
3 commentaires:
Orthophoniste ? Tu prépares ta reconversion ?
Sinon Jongleur, Alpha dans une main, Beta dans l'autre.
En tous cas, y a DD bouchés.
Slev
Slev: Je recycle... Ces anniversaires? Ils zétaient correcs?
Dieu ? il nous a "peut être" fait, mais je crois qu'il a oublié le mode d'emploi ..
zut !
ce sera pour une prochaine fois ...
Enregistrer un commentaire