Si c'est ballot ou à Bali: Berté!
Au Maroc, en Kabylie: Berté!
Pour Kévina ou Emilie: Berté!
Pour Kévina ou Emilie: Berté!
Pour Shiva et pour Kâli: Berté!
Pour le bâti, le démoli: Berté!
A Hammamet, à Tripoli: Berté!
Pour les à vélo, les avilis: Berté!
Pour les à vélo, les avilis: Berté!
Pour le Buzet et le Châblis: Berté!
Pour les endurcis, les ramollis Berté!
Pour l'ail en pot et l'ail au lit: Berté!
Pour l’authentique, le simili: Berté!
Pour l'ail en pot et l'ail au lit: Berté!
Pour l’authentique, le simili: Berté!
Dans nos vies ou dans nos lits: Berté!
Pour les savonnés et les salis: Berté!
Pour les savonnés et les salis: Berté!
Pour les bricolos, les brocolis: Berté!
Pour Découflé, pour Bianca Li: Berté!
Pour les discours, les homélies: Berté!
Pour les facteurs, pour la Wally: Berté!
Pour les bungalows, les bengalis: Berté!
Pour les amochés, les embellis: Berté!
Pour les malheureux, les raviolis: Berté!
Pour les bien élevés, les malpolis: Berté!
Pour les racines et les pissenlits: Berté!
Pour les cachalots, le patchouli: Berté!
Pour les silences et la glossolalie: Berté!
Pour les timbrés et file à ton lit: Berté!
Pour les silences et la glossolalie: Berté!
Pour les timbrés et file à ton lit: Berté!
Pour les fauteuils, les canapés lits: Berté!
Quand elle rougit, quand elle pâlit: Berté!
Quand elle rougit, quand elle pâlit: Berté!
Pour les mises à plat, les mises en plis: Berté!
Pour Eastwood Clint, pour Marvin Lee: berté!
Pour Eastwood Clint, pour Marvin Lee: berté!
Pour Ang Sann ou les sujets de Ben Ali: Berté!
Pour ceux qu’on révoque, ceux qu’on élit: Berté!
Pour ceux qu’on vénère, ceux qu’on humilie: Berté!
Pour ceux qui se fâchent et qui se réconcilient: Berté!
Pour ceux qui s’en écartent, ceux qui s’y rallient: Berté!
Pour les ah! la! la! Pour les hallalis: Berté!
Partout où on l’écrit, là où on la lie: Berté!
Le thème de la semaine était... La li... Berté!
12 commentaires:
J'en boirai jusqu'à la lie : Berté !
Berté ?
C'est le prénom d'un ami cher, sous les cocotiers, dont les ancêtres ont connu les "dos cassés" dans les plantations. Il jongle, lui aussi, avec les mots. Je lui transfère le lien vers ce billet.
"Lis, Berté !"... Il va sûrement aimer.
@Odile Saluez le pour moi! Merci de votre commentaire. Comment taire voilà un nom mal choisi!
Je lis: berté
mais j'écris, pas berté.
Cherchez l'erreur ?
:-)))
PS - je me demande si le nom de Paul gravé dans la pierre en 1919 servira un jour de base à l'un des écrits qu'on verra ici? Ca me plairait bien, une collaboration texte-image.
Yvelinoise nous dit que Paul Talier était né en 1904. Il avait donc quinze ans, ce garnement, quand il gravait son nom dans la pierre ? C'est l'âge où les épisodes orageux avec son père se multipliaient. Il ne supportait plus ce père gazé, grincheux et violent qui passait sur sa femme et ses enfants l'amertume de ses poumons sifflants et de sa vie brisée. Paul qui pendant quatre ans avait été l'homme de la maison, le soutien de sa mère, vivait mal le retour d'une autorité paternelle incohérente et vindicative. Alors souvent, après avoir fait la vaisselle pour aider sa mère dont les larmes le bouleversaient, il sortait de chez lui après le dîner et montait dans la nuit vers le rocher des doms. Sur le parvis de Notre Dame il s'arrêtait et contemplait la place plongée dans la pénombre à ses pieds. Et puis un soir, rageusement, il sortit son couteau de sa poche et commença à graver son nom dans la pierre. Il n'y avait pas d'intention dans ce geste, ni désir d'abîmer la pierre, ni souci de laisser son empreinte à la postérité. Ce nom, cette date, étaient sortis tout simplement, sans réfléchir. Peu importait le sens. Dans l'état de fébrilité qui était le sien, l'important était seulement de passer l'outil dans la pierre en appuyant fort, encore et encore, avec une application qui soulageait sa colère. Tout un hiver et un printemps, les soirs où son désespoir était trop grand, il revenait gratter la pierre, la nuit toujours (le jour il y avait bien trop de monde)et ses larmes de rage tombaient dans la rigole des lettres qu'il creusait.
.....
Une suite ?
19 November 2009 3:08 PM
Et un aparté qui n'a rien à voir : il est où, ce platane qui sans coup férir gobe une multinationale pétrolière et s'apprête à l'avaler sans autre forme de procès ? (revanche plaisante de la nature sur la folie des hommes si l'on veut y voir un symbole fort !)
@Nathalie Hé bien vous l'avez, l'histoire de Paul!
Je suis parti sur une autre mais la votre n'est pas mal du tout!
Le platane vomissant la plaque Shell est à Sarrians dans la rue principale.
Sable aux pieds,
tout petit déjà
devant la mer
j'en chérissais l'idée,
et puis rien
rien que du verre
brisé, dépoli : berté.
Slev
Slev: Be'té! Tu le connais? Voir le com d'Odile!
on a tout lu jusqu'à la lie !
marie
@marie: Comme une coupe? De cigüe?
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