Le thème de la semaine des Impromptus littéraires imposait un texte sans utiliser la lettre T....
Bravo
aux écrivains de la semaine, mais moi, je suis désolé de vous décevoir, vous me
voyez navré de ne pas suivre la consigne, je ne ferai pas sans lui... Vous
comprenez, je ne peux pas faire sans lui, je ne dois pas. Il me manque à peine on pense s’en
débarrasser, je le cherche dès qu’on évoque sa mis hors jeu, je l’appelle de
mes vœux quand je le veux, quand j’en ai le besoin, alors l'enlever, s'en
priver, s’en défaire, pourquoi faire? Lui prouver qu'on s'en moque? Lui laisser
croire qu’on n’a pas besoin de lui? Lui faire savoir qu’il nous indiffère? Lui signifier qu'on se fiche de lui? Quel jeu cruel! Pas
ou peu pour moi.
Alors, de lui,
comme de son voisin qui erre, de son prédécesseur qu’on a en laisse, de sa voisine
proche, aussi bien… Ne pas les laisser sur le carreau, n’en pas perdre en
chemin, voyager avec l’ensemble la pleine vie jusqu’à la fin. Cela, même avec celles qu’on dessine le
moins, même avec celles qu’on appelle ou
que nous ne lisons presque jamais.
Chacune a son rôle, chacune ici-bas nous aide à écrire, à décrire parfois avec
force parfois avec le plus de finesse possible nos pensées, nos douleurs, nos
joies, nos envies, nos espérances, nos peines… Nous les avons apprises si
jeunes, nous les avons dessinées avec peine, douleur que nous devons nous en rappeler,
nous en souvenir pour nous en servir le mieux possible à chaque fois que
nécessaire. Mais de chacune. Pas d’abandonnée, pas de laissée sur les voies,
sur les quais ou bien au fond d’un quelconque jardin perdu, égaré dans quelle
allée gagnée pas les mauvaises herbes, ni sous je ne sais quel amas de fumier.
Mais ni dans des campagnes isolées, ni dans des caisses vides, ni dans des
poubelles en fer blanc comme de vulgaires breloques, de pauvres chiffons sales,
de moches ordures…
Avec elles,
pas d’esseulées, pas d’oubliées, pas d’humiliées.
Aucune.
Jamais.
Je m'assiérais bien face à un, du coup... A la cannelle, au jasmin, au caramel ou à la mûre... Pour le parfum...
Enfin, face à un... bon gros bol bien plein, bien lourd, bien chaud. Sans sucre.
Je m'assiérais bien face à un, du coup... A la cannelle, au jasmin, au caramel ou à la mûre... Pour le parfum...
Enfin, face à un... bon gros bol bien plein, bien lourd, bien chaud. Sans sucre.
17 commentaires:
Outch !!! J'en suis toute essouftiflée... Jolie vengeance mais quel souffle ! Bravo, chapeau bas, casquette, mes félicitations... Je l'ai peut-être laissée passer mais n'y ai pas vu de trottinette pour se mettre en appétit !
PS : Le titre ! Le titre ! Quelle pointure Chri
@ M ... Un ptit quarante deux, avec l'âge il n'y a bien que ça qui grandisse!
La vache! Trottinette avec cinq T!
Ton thé t’a-t-il ôté ta toux ? dit le matou tout tatoué au toutou tout tondu
- Pas du tout matou, dit le toutou, je tousse tant que l’on m’entend de Tahiti à Tombouctou :)
alors, là, j'applaudis des deux mains! T le meilleur !
Marie
Hé hé exercice pas si facile qu'il pourrait y paraître .
Sans lui, je reste les bras collés au corps !!!
@ Marie C'est pas joli joli de se moquer des personnes agées, Marie...
me fais pas rire, je perds mon dentier...
M
je revendique le T pour tous,mais je salue la performance !
Céair
Je n'ai pas compté, mais des T, il y en au moins trois cent soixante-cinq, dans ce billet !... :-)
En cette période de Voeux, je reste ringarde et fidèle à la formule traditionnelle :
"Bonne Année, Bonne Santé !"
Je lève mon verre à la vôtre, avec ne verveine déverveinisée ou plutôt, soyons fous, un p'tit thé citron déthéiné, petit doigt en l'air.
Oui, ça me va : pour moi, ce sera un "sans thé", siou plaît :D
SANTÉ, Chri !
PS
Oublié de dire que ces photos d'Annecy sont superbes !
J'aime très beaucoup la 2 et la 3 surtout !!!
@ Odile Belle année à vous aussi ainsi qu'à vos petits enfants, leurs parents et à vos écureuils préférés, à leurs parents ainsi qu'à vos rouges gorges, bouvreuils, mésanges et autres!
"MAIS PAS DES PIEDS"...
Ah ah ah ah !... misère de moi
de m'être entêtée à tue-tête
à réclamer un thé sans thé
et à hurler Santé ! Santé !
sans avoir rien subodoré
dans cette satanée entête
une farce sans queue ni tête
De cette farce suis le dindon
alors sans tambour ni trompette
pour vous être payé ma tête
ôtez-moi vite ce thé de là
je veux pas passer pour un con
sinon je vais vous faire la tête
@ Céair Merci........
@ Odile Mais quoi donc qu'est-ce?
Une verveine mais ni thé, ni tilleul, ni même une menthe pour accompagner cette lecture du soir. Quel talent !
Ah non, ni lecture ni talent.
L'exercice se révèle bien cruel.
Bravo pour la performance, je n'y ai décelé aucune faille.
@ Nathalie Merci! C'était visé par huissiers!
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