18 août 2017

Accident tellement.

Le monde est ce qui arrive. 
Ludwig Wittgenstein.                                 
                                                
La  nuit  s’était plantée sur la terre comme une certitude dans l’âme d’un imbécile et, si nous sommes sortis du resto vers minuit, c’est uniquement à cause du serveur. 
Il était lent comme une limace sous bêta bloquants... Souriant, affable, compétent, mais lent, lent... À faire pâlir de jalousie une escouade de moines bouddhistes trépanés. Au début ça nous a agacé, puis amusé. Aussi, vers la fin du repas nous en avions pris notre parti et comme l’endroit était agréable nous nous sommes dit :  Autant en profiter! C’est donc après quatre heures passées à  table, à le regarder ne pas s'agiter, ne pas se dépêcher, ne pas se presser, que nous en sommes sortis. Alors, la nuit, sans doute. Nous avons repris le gris presque de suite après être sortis du restau. Quelques mouvements pour nous dégourdir les jambes, pour refaire circuler le sang à vitesse normale... Oui, il nous a semblé que sa lenteur nous avait contaminés... Il nous restait pas mal de kilomètres à avaler et on avait hâte d’être débarrassés. Bien sur, ce n’était pas une très bonne idée ce festin au beau milieu de la traversée d’un pays de part en part mais si vous savez quoi faire contre la volonté d’une femme, surtout, surtout, ne le gardez pas pour vous... À table, nous avions perdu quelques forces et gagné quelques lourdeurs. Malgré la fraîcheur de cette nuit d’Août, le sommeil dégommait tout ce qui bougeait. Il avait vidé les villes et les villages, les bourgs et les bourgades, les routes et leurs abords et c’était impressionnant de silence étouffé. Il avait même profité de l’ouverture des fenêtres pour nous grignoter la cervelle. À l’arrière, on comptait déjà un abandon et à l’avant droit, l’arbitre avait un genou à terre. Il ne lui manquait plus que deux doigts pour atteindre le dix. Ce que moi je souhaitais le plus à part baisser le rideau, c’était d’allumer une cigarette, mais je me retenais à cause de la vie, là qui roupillait. Le moteur ronronnait comme un chat en décembre et je faisais mon possible pour ne céder à aucune tentation. Pas même celle de poser une main sur la  cuisse de la passagère qui dorminouillait gentiment. J’avais laissé le haut de la vitre entre ouverte et je goûtais avec délice le filet d’antarctique qui me perçait la nuque comme une béquille de tête. Elle me la tenait bien droite et l’empêchait de se répandre aux doux paradis des oreillers moussus. Bon sang, mettre l’engin sur pilote automatique et le laisser glisser seul dans le noir de la nuit, se laisser partir comme une noisette dans du chocolat mou et fermer les yeux juste une seconde... pour voir. À côté, elle venait de se recouvrir d’un duvet de plumes et je l’avais prévenue, avant qu’elle ne quitte définitivement la planète, de ne pas s’en faire : Si jamais je m’arrête c’est pour m’en fumer une, ne t’inquiète pas... Je n’avais pas rajouté: et peut-être pisser...  Diurétique des étoiles mais discrétion policée...
Nous venions de sortir d’un village plongé dans un paquet de coton noir où même les chouettes semblaient s'être planquées sous des couettes chauffantes. J’avais quelques secondes avant un virage tout au bout d’une ligne droite en descente, comme un pare feu entre deux tranches de forêt.
Du creux, montait une flaque de brume jaunie par le jaune des phares...  
C’est de suite après être sorti de la nappe de brume que j’ai vu l’orange clignotant des feux de détresse d’un engin rangé sur le bas côté, juste à la frontière sombre des arbres. Dans la nuit, les lumières vibraient comme des lucioles énervées. Bien sûr que j’ai ralenti. Un peu pour savoir ce qui se passait et beaucoup pour retarder le moment où nous plongerions dans les ennuis, car c’était certain, nous y allions tout droit. Pas que les femmes qui ont droit à l’intuition... Devant la bagnole posée dans l’herbe haute, j’ai entrevu les silhouettes agitées d’un couple. Un type et une fille, jeunes. Elle serrait un paquet clair dans le berceau, justement de ses bras. Elle avait la danse de Saint Guy ou d’un de ses amis très proche, ma parole, elle avait aussi le visage en sang. Ça lui dessinait des coulures rouges du front à la poitrine... Un poil de secondes j’ai failli remettre les gaz et m’arracher de l’endroit comme on décolle d’un porte emmerdes... Se refait-on ? Je me suis arrêté un peu en avant d’eux. Je n’ai pas coupé le contact à cause du chauffage, je n’ai pas non plus branché les feux clignotants pour ne réveiller personne par chez moi. Je suis descendu sans bruit. Les trois autres dehors avaient besoin d’une sacrée livraison de valium. C’est simple, il n’y en avait pas un qui ne hurle pas. Je ne me souviens pas non plus d’avoir coupé la radio. Un concert de Parker et même si on n’est plus là pour l’entendre, il vaut mieux ne pas lui couper le sifflet à celui-là !!! Il y a des musiques qui résistent à tout. J’ai refermé la porte pour que le froid reste un peu à sa place, c'est-à-dire DEHORS, ça le changera pour cette fois. Je me suis approché des hurleurs avec une démarche assurée, rassurante, genre Conducteurs sans frontières, routier de l’impossible, enfin vous voyez n’est ce pas ? Bref je n’en menais pas large. La trouille m’avait sauté à la gorge comme des pop corn dans une poêle d’huile bouillante, et ça a un dôle de goût, la trouille... La fille gueulait : IL A TUE MON BEBE, CE CON, Il L’A TUÉ !!! 
Cette fois, j’y étais, en plein... Elle serrait si fort ce truc dans ses bras qu’il allait lui imploser au  visage, elle le regardait de son œil valide, oui, l’autre était couvert de la trace rouge sombre d’un filet de sang qui lui coulait le long de la joue. Le type, lui cherchait dans les fourrés... Bon Dieu, ils ont perdu un autre bébé, j’ai pensé.
Et le gars disait en farfouillant dans les herbes hautes: Mais merde, il est où ce con ?  C’était pas son enfant qu’il cherchait.
Mais pourquoi le serveur avait-il tant traîné ? Une demi-heure de moins et nous n’en serions pas là... Non pas ça, pas ça, je n’étais pas tombé au plein cœur d’une bagarre de couple ? Ce sont les plus terrifiantes, pas ici, pas cette nuit, pas moi, on n’est jamais passé là et on y repassera jamais de notre vie toute entière, s’il vous plaît Mon Dieu épargnez moi ça... J’ai essayé de trouver plus horrible que ça, il ne m’est rien venu. Comme dans cette nouvelle de Carver où les deux s’envoient un couffin garni dans la figure... À leur hauteur, j’ai dit : Je peux vous aider" d’une voix blanche. Tout va bien ? Tu parles... Tout allait pour le mieux. Nous nous trouvions au beau milieu d’une nuit noire comme un camion de zan avec trois excités dont l’une en sang, et je n’avais même pas une trousse de pharmacie vide sous la main.
Le cauchemar absolument... Absolu... (Trouvez mieux, vous!)

L’homme des fourrés a paru récupérer un milligramme d’esprit en me voyant. Il s’est approché de moi. J’ai reculé d’un bon mètre comme s’il s’était agi du diable en pieds.  Il s’est arrêté, pas question de danser une java, lui et moi et m’a mis au courant :
___« J’ai touché un type en mobylette qui traversait la Nationale. Le bébé dormait à l’arrière dans son landau et sous le choc, il a volé dans la voiture. Ma femme a tapé dans le pare-brise. Mais ce n’est rien qu’une petite coupure. Le pare-brise n’a presque rien. (Je sais que vous n’allez pas me croire mais c’est exactement ce qu’il a dit...) Je ne lui ai fait aucune remarque désagréable. Je cherche le type, je ne le trouve pas... Je l’ai cru et d’un coup j’allais mieux. Moi qui n’avais pas de compétences particulières pour la gestion (si, si, gestion) des relations dans un couple, je n’avais pas à aller loin pour écrire ça, je préférais cette option à une dispute qui aurait mal tourné. Je savais qu’une arcade éclatée sur une vitre ça saigne  salement mais qu’à moins d’être hémophile ça finit pas s’arrêter bien avant que le flacon soit vide. Le plus difficile serait de calmer la mère en elle... Le bébé, suivrait.
Pour tenter de faire un peu baisser la tension, je lui ai dit sur un ton admiratif :
___ Pfuiiit, vous ne vous êtes pas loupée... Vous vous êtes maquillée avec un marteau...
Ça n’a fait rire que moi et encore intérieurement. Le gars m’a demandé :
___ Vous pouvez les ramener chez ses parents ?  Ils n’habitent pas très loin.
Ils auraient habité à l’autre bout de la terre, j’aurais dit oui volontiers. 
Là, j’ai sorti : 
___ Mais le gars de la mobylette ? 
___ Je m’en charge. 
À lui les morts, à moi les vivants ça m’apparaissait être une bonne répartition des tâches... Il s’est enfoncé plus avant dans le noir derrière la flamme vacillante d’un briquet qui n’éclairait que sa main mais tous ses doigts.
Après tout, c’est lui qui l’avait envoyé dinguer. Je n’avais fait que passer par hasard à la mauvaise heure, au mauvais moment. Pendant tout ce temps où lui et moi nous répartissions les rôles à venir, la femme sa femme en avait profité pour se remettre à hurler. Je lui ai arraché son bébé des bras... Ils sont souvent plus raisonnables que les grands, ceux là et j’ai entrepris de le calmer, lui.
Et c’est ainsi qu’au milieu de cette effroyable nuit, je me suis entendu fredonner une mélopée d’un autre age, d’une douceur ancestrale où il était question de tout sauf de tôles froissées, de traînées de sang, de hurlements sauvages. Ma voix qui venait d’ailleurs, d’un fond de grotte noire ne voulait transmette rien d’autre qu’un peu de douceur et d’humanité. Et ça a marché Dieu sait pourtant si je chantais faux. Mais ça a marché. Suffirait-il d’un peu plus d’humanité et d’un peu moins de peur pour que ça fonctionne ?
Il commençait à cailler. Et ça n’était pas le moment qu’il nous attrape une bronchite l’autre bouddha. J’ai juste dit à la mère :
___ Allez venez, je vous ramène chez vous. 
Elle m’a suivi docilement et je n’en fus pas plus fier pour autant, là où elle en était elle aurait suivi n’importe quelle voix enveloppante pourvu qu’elle l’éloigne de là. Nous nous sommes approchés de la voiture où ça dormait ferme. En marchant je me disais qu’il ne fallait pas que je frappe à la vitre, si elle se réveillait, elle allait mourir de peur. Je me suis entendu y donner deux coups secs, le temps nécessaire à l’ensanglantée pour se pointer derrière mon épaule.
De dessous les plumes, une paire d’yeux a jailli. Elle n’a vu que le sang. J’ai fait c’est pas moi de la main, mais trop tard, son visage à peine éveillé s’est creusé d’un coup, tous les pores de sa peau se sont ouverts en scope, elle a transpiré de la peur, je l’ai vu. J’ai redit c’est pas moi en ouvrant la porte, elle a mis un bout de temps avant de le croire, je ne lui en ai pas voulu, mettez vous à sa place...De là où elle venait cotons roses et plumes légères, petites maisons dans les prairies et sommeil tranquille et je débarquais avec fracas, diable noir avec un double diable rouge. J’ai passé une main d’une douceur tendant vers l’infini dans ses cheveux ébouriffés et je lui ai dressé un tableau le plus juste possible de la situation.
Elle s’est dépliée les ailes, touchée mais pas coulée et elle est passée à l’arrière, avec son sommeil, le duvet, mes explications et encore quand même quelques soupçons d’inquiétude.
La mère est montée à l’avant. Je lui ai collé sa sirène dans les bras et je suis venu m’asseoir au volant. Entre deux hoquets, elle est revenue à la vraie vie.
___ Son lait ? Son lait en poudre, il a biberon dans une heure, et j’ai laissé le lait dans la voiture...
___ Manquerait plus qu’il le saute, j’ai fait en souriant...
Ne bougez pas, j’y vais.
Et me voilà de nouveau dehors. L’autre cherchait toujours dans les fourrés touffus en appelant : «  Où tu es ? Réponds !  Hello ! Je suis arrivé à leur voiture, finalement le pare brise était bien éclaté. Merde un crâne c’est solide j’ai pensé. J’ai fouillé dans le désordre. Bien sûr je me suis coupé les doigts aux morceaux de verre qui traînaient un peu partout, Evidemment j’ai récupéré une boîte de lait en poudre, fatalement, elle s’est ouverte et bien sûr que la poudre a fait un joli petit terril blanc sur le vert du talus... Allais-je en sortir ? Oui ou non ?
J’ai ramassé ce que j’ai pu et je l’ai enfourné dans la boîte. Le couvercle s’était tordu et refermait mal.
Je me suis aussi cogné la tête au montant de leur voiture mais là je n’ai rien dit, ni même rien pensé.
À un moment aucun mot n’est utile à rien.
Je suis revenu vers notre véhicule et là dedans c’était le Titanic, une minute après...
À l’arrière, la Belle s’était réveillée et d’entendre le bébé crier lui avait donné la mauvaise idée de se mettre à l’unisson. Des chorus de hurlements. Et là-dessus, la mère s’y était remise avec eux en embrassant son enfant à pleines joues. Ce faisant, elle le tartinait de sang sur tout le visage.
Là, j’ai eu un doute sérieux sur une fin sereine à cette impensable nuit.
___ Bon guidez nous j’ai dit d’une voix vacillante...
J’étais à deux cils de me laisser pleurer.
Entre deux sanglots, trois cris, quatre spasmes à peine contenus, cinq gémissements, six reniflements, huit  plaintes douloureuses l’équipage a atteint une villa plongée dans le silence et le noir. Nous avions roulé six kilomètres j’ai pensé que ça avait duré six jours. La fille a bondi hors de la voiture, elle s’est précipitée vers la porte d’entrée et s’est mise à lui taper dessus avec un poing fermé comme une possédée.
___ PAPA, MAMAN, elle était redevenue une petite fille. OUVREZ VITE, C’EST MOI! Elle tapait en criant et criait en tapant...
Exactement ce que je voulais éviter. J’ai foncé derrière elle et au moment même où je l’ai rattrapée, la porte s’est entre ouverte sur une robe de chambre rose en nylon gaufré. Si possible pas collective, l’hystérie... Trop tard. Dans le rose froissé, une dame qui, a la vue du sang sur le visage de sa fille, s’est vite mis au diapason de tout le monde...Un flot d’angoisse s’est engouffré dans la porte ouverte et tous ensemble se sont mis à beugler. La femme me fixait avec des yeux de procureur fou. J’ai encore une fois tenté de calmer tout ce petit monde bien agité mais pour tout dire j’étais concentré comme un rayon laser sur un fusil que je venais d’apercevoir trônant sur un râtelier dans l’entrée. Je m’attendais à ce qu’à chaque seconde une paire de mains s’en empare et m’en balance une giclée.
L’auteur de ce cirque ne pouvait être que moi, mettez vous à leur place. J’avais agressé sa fille, frappé leur petit et bousillé leur gendre et je venais achever le travail si ça se trouve. L’évidence est tellement plus crédible que la vérité.
Après tout ce qu’on venait de vivre, n’avais je pas sacrément raison de craindre le pire?
Celui qui devait être le grand père, le chasseur, s’est pointé derrière sa femme. Une chance, il baillait et se frottait les yeux. Une fenêtre de survie. Il dormait encore un peu. Il a fait taire ses femmes d’un geste et heureusement pour moi, il m’a écouté sans broncher jusqu’au bout. Si les hommes parviennent à mieux garder leur calme dans les moments de crise c’est qu’ils évaluent moins bien les situations ou se réveillent moins vite. Dans les deux cas ça me servait.
Quand j’ai eu fini de raconter toute l’histoire, il a juste dit complètement réveillé :
___ Je prends une lampe et je vous suis. 
C’était un homme de décision. Il a enfilé un blouson sur son pyjama rayé et j’ai souri quand j’ai vu qu’il avait gardé ses charentaises. Avant de sortir il a organisé les évènements dans la maison. Et j’aime autant vous dire que ça a filé droit. Rétrospectivement j’ai pensé qu’il n’aurait pas hésité à m’envoyer une cartouche s’il avait eu le moindre doute. Je me suis dit que j’avais eu chaud.
 Et nous voilà repartis dans la nuit. Nous sommes arrivés près des clignotants orange qui fonctionnaient toujours. Le gendre était près de sa voiture et faisait le ménage.
___ Finalement j’ai mis la main dessus, il a lancé, il est là, juste derrière le gros frêne. On est allé voir. Une masse sombre était allongée au pied de l’arbre... J’ai demandé :
___ Il est mort ?   
___ De fatigue, ouais !  a répondu le gars dans un souffle. Il a ajouté : 
___  Il est saoul comme une armée de polonais .
De la masse montait un ronflement qui faisait trembler les frondaisons... Il avait gardé son casque sur la tête. C’est ça qui avait fendu le pare-brise.
Merde c’est solide un casque j’ai pensé... Les deux autres avaient montré le Réné, un  cousin proche et se demandaient s’ils allaient le laisser là ou pas.
Comme plus personne ne s’intéressait à nous, j’ai décidé de ficher le camp le plus vite possible avant qu’une nouvelle catastrophe s’annonce. J’ai vaguement dit qu’on s’en allait, qu’on avait de la route à faire, je n’ai pas attendu les remerciements qui ne sont pas venus. Et j’ai roulé droit devant. Tous les hérissons du monde auraient pu se jeter sous nos roues, je n’aurais pas varié ma trajectoire d’un demi centimètre.
Après une centaine de kilomètres, que j’ai fait tendu comme les câbles d’un Tancarville, je me suis arrêté dans une station service pour faire le plein. En enfonçant le tuyau dans le réservoir, j’ai aperçu le sac à main de la fille qui était au pied de la place du passager. J’ai fouillé dedans... Je n’aurais pas dû. D'une écriture presque scolaire, un déroulé précis de l'accident avec des indications de lieu et les horaires supposés de passage... À la minute... Ils avaient bien goupillé leur affaire, les salauds. De là à penser qu'ils l'avaient saoulé exprès, il n'y avait qu'un pas. Plus ça allait moins ça ressemblait à un accident...
Et merde.
Avant de repartir, j’ai attrapé le sac, j’ai regardé le tout un long moment en attendant qu’il se passe quelque chose et, comme aucune lumière divine n’est descendue du Ciel pour m’éclairer sur ce que je devais faire de ce foutu sac, avec rage je l’ai balancé dans la première poubelle venue.
Les autres, il ne fallait plus qu’ils comptent sur moi pour leur venir encore en aide.
Désormais, il leur faudrait apprendre à vivre sans moi.
C’était le cas de pas mal de gens sur terre, ils ne s’en sortaient pas plus mal pour autant.
Il nous restait pas mal de route à faire.

Derrière ça s’était rendormi, autour de la voiture, le clair recommençait à monter...






10 commentaires:

M a dit…

Un régal, entre sourires, inquiétude, images qui simposent... me suis un peu demandé pourquoi le plan du lieu plutôt que le synopsis du guet apens, ils sont du coin après tout... À moins qu'à côté de la plaque je sois !

chri a dit…

@ M Oui, tu as raison, c'est plus logique mais peut-être que par plan, je voulais entendre déroulement le de l'affaire... Je vais reprendre ça...

M a dit…

Quoi qu'il en soit, le pire est toujours possible, malheureusement

chri a dit…

@ M Toujours et même davantage! :-)

Anonyme a dit…

J'attends la suite avec impatience !

Papy rené

chri a dit…

@ Papy A ben ça va être à toi de l'écrire!!!

Brigitte a dit…

Y'a des jours c'est pas le jour et pareil pour la nuit !!!

chri a dit…

@ Brigitte Autrement dit: quand ça veut pas, ça veut pas!!!

Brigitte a dit…

Voilà exactement ! Belle semaine

chri a dit…

@ Brigitte Merci pour les vœux!!!

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