02 décembre 2018

La semaine passée 3

J’ai reçu le court texte, vingt et une pages, mais quelles pages de Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman et ses premiers mots imparables et définitifs pour qui est comme lui : Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux.


On peut l’entendre là mis en musique et chanté par Les têtes raides.
Pourquoi quand LE Consigny dit à Zaz : Dans le vouvoiement on s’adresse à l’autre innombrable, moi j’entends: Doucement gamine, on ne mélange pas les serviettes en dentelles et les torchons de bure?
J’ai vu Amanda. Le premier film où il est aussi question des attentats de Paris et comment ou dans quel état on y survit. Un film émouvant et lumineux. Les attentats de Paris sont déjà dans des films de fiction...


 J’ai vu Jusqu’à ce que la mort nous unisse. Un téléfilm tourné à Colmars les Alpes, un endroit cher. Avec Ophélia Kolb vue dans Amanda. Ce film était comme Un Alex Hugo.
Il a dû faire un temps pourri toute la durée du tournage. Très peu de plan ensoleillé, pas un seul de Rochecline, mais Colmars dans sa beauté si photogénique.
 J’ai pesté contre TF1 et sa triste manie de saucissonner ses propres séries en les rendant ainsi indigestes alors qu’elles semblaient prometteuses. La vérité sur l’affaire Harry Québert aussi tranchée que son titre…


J’ai vu Lola et ses frères de Jean Paul Rouve. Un film français. Servi par de bons comédiens dont certains dans des emplois inhabituels comme Ramzy Bédia. Pour faire un mot j’écrirai que c’est un peu: Travail, Famille, Capri bien que rien ne se passe à Capri pour le volcan de sentiments qui couve entre eux trois ?


Je me suis dit : Si c’était mieux avant, on a plutôt intérêt à profiter de… maintenant.
Je suis allé à la gare TGV d'Avignon. Elle est si photogénique, elle aussi.



J’ai entendu Robert Badinter dire : "Les morts nous entendent quand on parle d’eux."
Je ne suis pas arrivé à comprendre comment une horde funeste peut débouler en ville, tout y casser, piller, incendier, détruire pendant quelques heures et rentrer chez elle en toute impunité.

Ainsi la semaine est passée. Une de plus, une de moins que déjà la prochaine se profile, allons la vivre.

5 commentaires:

Tilia a dit…

"La vérité sur l’affaire Harry Québert" il vaut mieux lire (ou relire) le roman, je pense.

Bonne et belle semaine, Chri, profitez bien le temps passe vite

chri a dit…

@ Tilia Je crois que vous avez raison!
Merci de vos voeux.

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS a dit…

A notre époque, avec quelque conscience de comment va le monde, on ne peut pas nager dans le bonheur, c'est certain. Personnellement, je ne pense pas que la foi en quelque Dieu m'apporterait le bonheur. Je ne cherche pas dans cette direction.
Je vois que tu es un vrai cinéphile avec un bon choix de films.
J'étais cinéphile, dans ma jeunesse. Devenu vieux, je suis déjà content d'avoir un toit et de pouvoir manger tous les jours. Mais le cinéma, c'est fini.mais contentons nous des Irénées en matière de discussion, puisque notre premier de cordée, nous explique en long et en large qu'il ne faut pas se plaindre.
Cela ne m’empêche nullement de défiler en ville pour contester sa vision du monde.
Bonne soirée, mon cher Christian.
Roger

chri a dit…

Ce qu'il n'a pas senti c'est l'absolu besoin de dignité.

chri a dit…

PS Merci de ton passage, Roger.

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