Elle a commencé au Théâtre du chien qui fume avec cette pièce:
A la demande de sa mère, une femme, CLAIRE, se rend en bretagne, dans un village côtier du nord-ouest du Finistère près de Portsall, dans la maison de son enfance sur le point d'être vendue. Dans la cuisine vidée de ses meubles il ne reste que quelques chaises et une table en formica. Dessus, sa mère lui a laissé l'acte de vente à parapher et un petit cadeau, une bouteille de gnôle. Par terre, un carton.
Al 'intérieur Claire va trouver des vêtements, des objets, des souvenirs qui la ramèneront une trentiane d'années en arrière, au printemps 1978.
Claire a alors 14 ans. Son père est atteint d'une maladie respiratoire et reste alité dans une chambre à l'étage. sa santé est précaire. Dehors, un autre drame se profile à l'horizon. Au large des côtes, par un matin d emars, un pétrolier de 200 000 tonnes va lentement sombrer et provoquer une gigantesque marée noire. c'est le naufrage de l'AMOCO CADIZ.
Texte & Mise en scène : Mohamed Rouabhi
Avec : Claire Nebout.
Elle s'est poursuivie avec la si musicale et brillante langue de Marivaux dans une jolie mise en scène:
Puis une heure en compagnie d'une héroïne fièvreuse incarnée par une comédienne à fleur de peau dans une pièce sur une corde d'arc:
L’Antigone de Créon,
de Miro Gavran à l'espace Roseau.
de Miro Gavran à l'espace Roseau.
Habituée du Off d’Avignon, la Compagnie Roseau Théâtre nous a fait découvrir cet été une pièce de l’auteur croate Miro Gavran, encore trop peu connue en France : « l’Antigone de Créon ». Écrite au début des années 1980, l’œuvre s’inspire de l’histoire d’Antigone pour en démonter les fils, inverser les perspectives, et nous offrir ainsi un magnifique duo qui explore les relations entre théâtre et pouvoir, sublimé par une mise en scène électrique et des acteurs magnétiques.
Sarah Del Pino.
Et en fin, chantilly sur les cerises du jour:
Romain Didier
au Théatre des Lucioles à 20h 50...
6 commentaires:
tout çà le même jour ... j'aurais bien partagé la cerise moi !
mais bon :o(
@Véronique: Une journée marathon, mais les salles sont climatisées... Pour éliminer les suées entre les salles... En vrai, il n'y a pas encore foule en ville...
C'était bien, Romain!
Quel beau programme, Chri! Avignon réserve toujours de belles surprises, me semble-t-il. J'aime beaucoup les pièces -pas très connues- de Marivaux. Je me rappelle une belle création de Sophie Lecarpentier autour de L'Epreuve: une troupe en oeuvre, en gestes, en répétition pour monter cette pièce. Cette création formidable s'appelait Le jour de l'italienne.
Veinard, Chri§
@Christine: 800 à 900 spectacles proposés en trois semaines, il y a de quoi voir...
cela ne m'étonne pas que c'était bien Romain ! comment pouvait il en être autrement !
@Véronique: Avec les gens qu'on aime, on est vite subjectif!
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