Lui, il a profité de notre absence pour se pointer.
On l'a trouvé en rentrant, attablé devant le bol de graines destinée à l'autre, le costaud. Il est enfin venu le temps où elles ont des dents... On en a fait de vraies poules, maintenant. Finie la viande rouge, vivent les graines en sachets... Notre retour ne l'a pas dérangé. Il a levé ses grands yeux vers nous et il a continué de croquer, en replongeant sa petite tête au profond du bol. Il y allait de bon coeur, comme un qui n'aurait pas becqueté depuis plusieurs jours. Heureusement que c'était des graines light... Oui, parce qu'à ceux de nos jours on donne des croquettes allégées, pour soigner leur ligne... Bien, bien mort le temps des têtes de maquereaux, des tripes de sardines et des arêtes d'anchois...
Une fois que son ventre fut devenu comme un mini ballon de rugby, gonflé à belle pression, il s'est relevé, s'est léché les babines, un peu les pattes et nous a regardé. On a du lui plaire parce qu'il est resté. Il n'a pas fait mine de ficher le camp, il n'a même pas fait semblant d'avoir eu peur de nous. Il n'avait pas de quoi du reste.
Enfin, le premier soir, il a couché dehors. On n'a pas voulu le laisser rentrer, on s'est dit qu'il était peut-être à quelqu'un et qu'une fois rassasié, il allait sagement prendre le chemin du retour comme un pomponnet de passage... On ne savait pas non plus où il en était question propreté...
Le lendemain, il était toujours là. Il gueulait devant la porte. Il a très vite grimpé dans nos bras, s'est affalé sur nos genoux, posé dans le creux de nos mains. Il a visité la baraque et s'est étalé de tout son long de bébé sur un des couvre lits. Ca a eu l'air de bien lui plaire. Il faut dire qu'il Il était léger comme une plume et maigre comme un haricot. Son programme immédiat c'était: je mange, je dors, je gueule..
Alors, pendant son sommeil, on est allé voir le vétérinaire du coin, on lui a demandé s'il en avait entendu parler, on l'a photographié sous toutes les coutures, on est allé coller des affiches dans tout le village avec notre numéro de téléphone en espérant qu'un Josh Randall vienne rôder dans le secteur. Jusqu'à présent, personne ne l'a encore réclamé. On ne va ni le faire piquer, ni le porter à la SPA, ni lui donner un coup de marteau, tout de même?
Alors, en l'attendant, le nourrit, on le cajole et il nous... garde.
On l'a appelé Nel.
Pourquoi Nel? Parce qu'il a une certaine classe, le coco...
Une fois que son ventre fut devenu comme un mini ballon de rugby, gonflé à belle pression, il s'est relevé, s'est léché les babines, un peu les pattes et nous a regardé. On a du lui plaire parce qu'il est resté. Il n'a pas fait mine de ficher le camp, il n'a même pas fait semblant d'avoir eu peur de nous. Il n'avait pas de quoi du reste.
Enfin, le premier soir, il a couché dehors. On n'a pas voulu le laisser rentrer, on s'est dit qu'il était peut-être à quelqu'un et qu'une fois rassasié, il allait sagement prendre le chemin du retour comme un pomponnet de passage... On ne savait pas non plus où il en était question propreté...
Le lendemain, il était toujours là. Il gueulait devant la porte. Il a très vite grimpé dans nos bras, s'est affalé sur nos genoux, posé dans le creux de nos mains. Il a visité la baraque et s'est étalé de tout son long de bébé sur un des couvre lits. Ca a eu l'air de bien lui plaire. Il faut dire qu'il Il était léger comme une plume et maigre comme un haricot. Son programme immédiat c'était: je mange, je dors, je gueule..
Alors, pendant son sommeil, on est allé voir le vétérinaire du coin, on lui a demandé s'il en avait entendu parler, on l'a photographié sous toutes les coutures, on est allé coller des affiches dans tout le village avec notre numéro de téléphone en espérant qu'un Josh Randall vienne rôder dans le secteur. Jusqu'à présent, personne ne l'a encore réclamé. On ne va ni le faire piquer, ni le porter à la SPA, ni lui donner un coup de marteau, tout de même?
Alors, en l'attendant, le nourrit, on le cajole et il nous... garde.
On l'a appelé Nel.
Pourquoi Nel? Parce qu'il a une certaine classe, le coco...
PS: Je donne Nel volontiers à qui sera prêt à vivre une jolie relation mais aussi à "subir" les contraintes d'un animal domestique à demeure, ce que moi, je ne suis pas prêt à faire...
Je n'ai pas envie d'en prendre pour vingt ans...
14 commentaires:
mur pour être candidat à la Présidence - bravo à lui
C'est un joli pique assiette vous voulez dire?
Nel très joli prénom, son tailleur gris lui va bien !
Le coco.... ou le colo ? Nel ;-)
C'est toujours comme ça avec les chats. C'est eux les plus forts :)
@Tilia Le coco de chat Nel, évidemment... Oui, ils savent faire!
Vous avez bien fait de l'adopter..non ,il a bien fait de vous adopter...les chats savent d'instinct ce qui est bon pour eux...
je vous souhaite de beaux moments ronronnants et heureux ...:o)
@Clo Mais je n'ai pas dit mon dernier mot...
J'aurai ajouté à son nom : le bien aimé.
Roger
Ah ! Le tango....
Sublime
@Roger Dautais Oui, c'est LE risque qu''il court en restant ici!
De l'art de s'inviter avec élégance.
J'ai l'impression qu'il a déja un peu gagné la partie. Mais si Chri veut garder sa liberté, le chat devra l'accepter. Il est bien placé pour savoir à quel point c'est important.
Le chat ne passera pas par moi. Allergique, pas intéressée par les chats. Qu'ils aillent vivre leur indépendance avec ce détachement qui leur va si bien, je garde la mienne.
Je vais garder la mienne, aussi mais je veux lui éviter la SPA où il risque d'être piqué...
Comme je partage ... j'ai donné comme on dit ! mais comment refuser une patte tendue Chriscot ! vous êtes son papa maintenant, va falloir faire avec !
Ah non! Pas d'chat ici. Chat suffit!
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