Hier soir, ça m'a dégringolé sur les épaules et dans le coeur sans crier gare, sans que je puisse rien faire pour rien empêcher, hier soir, je entré dans une salle et quelques minutes après, je suis... tombé follement amoureux.
Mais d'une force...
Comme je ne fais pas dans le demi mesure, dans le riquiqui, dans le restreint, dans le petit bras, j'ai tombé en amour avec... toute une bande de gens.
Des femmes, des hommes, des enfants et pendant que j'y étais, pour faire la rue Michel, d'une ville ou plutôt un quartier de cette ville.
Des femmes, des hommes, des enfants et pendant que j'y étais, pour faire la rue Michel, d'une ville ou plutôt un quartier de cette ville.
Elles et ils sont beaux vous allez voir comme!
Marie-Claire... Marie-Claire... Il suffit qu'elle sourie pour que le monde sourit... Il suffit qu'elle dise: "Pas tout" pour que le monde s'éclaire... Il suffit qu'elle entre dans un bar seule et s'assoit pour le seul plaisir d'être là, pour que le bar s'illumine.
Cette rencontre avec le serveur...
C'est simple, dès qu'elle apparait tout fond, sauf la pellicule...
Michel, un condensé d'humanité bonne, bienveillante et attentive...
Raoul, un ami qu'on aimerait avoir comme ennemi, aussi, pour que la vie soit plus douce...
Denise, une douceur, une tristesse qu'on souhaiterait réparer...
Gilles et Flo des enfants qu'on pourrait aimer avoir eu...
Robinson, le commissaire qu'on choisirait si on devait en avoir besoin...
Et même Grégoire, même lui, et là, c'est une prouesse et ses choix douteux.
Un grand moment de cinéma... Merci, du fond du corps, mesdames et messieurs les Guédiguian.
... Ouvrons aux deux enfants. Nous les mêlerons tous,
Cela nous grimpera le soir, sur les genoux.
Ils vivront, ils seront frère et soeur des cinq autres.
Quand il verra qu'il faut nourrir avec les nôtres
Cette petite fille et ce petit garçon,
Le bon Dieu nous fera prendre plus de poisson.
Moi, je boirai de l'eau, je ferai double tâche,
C'est dit. Va les chercher. Mais qu'as-tu ? Ça te fâche ?
D'ordinaire, tu cours plus vite que cela.
Tiens, dit-elle en ouvrant les rideaux, lès voilà!"
Victor Hugo. La légende des siècles. Les pauvres gens.
11 commentaires:
Je veux le voir ce film ... c'est prévu ! et vous m'y encouragez encore plus !
ps : suis allée tout à l'heure voir " les adoptés" ... et bien si vous en avez l'occasion ! n'hésitez pas, vous passerez un bon moment, j'ai beaucoup aimé et comme je sais pas faire les critiques, je n'en dirai pas plus !
@Véronique Ah oui, il est sur ma liste, le votre!
V'la que je tombe en amour à vous lire !:-)
@Lautreje: C'est normal et justifié, ils sont si aimables et on peut espérer contagieux!
Ca donne envie, merci :)
@Nathalie: Penser aux mouchoirs jetables...
je viens de le voir LE film ... et j'ai aimé, beaucoup, beaucoup aimé, et j'ai pleuré aussi !
alors merci d'avoir ajouter le poème de Victor Hugo (ou alors, ne l'ai je pas vu l'autre fois !)
comme l'on dit " quelle leçon de vie " ce film ... mais pas seulement
ajouté ... bien sûr !
@Véronique Je suis content que vous l'ayez aimé...
Elle est belle n'est-ce-pas, Marie Claire?
lumineuse ...
ils sont tous beaux ! d'une sincérité comment dit on ? touchante ! oui c'est çà une sincérité qui m'a touchée ...
Oui, tous sont beaux, jusqu'au serveur de bar qui offre un joli moment! Et puis, à chaque fois, le "a" et le "b" juste après...
Tiens j'y retourne!
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