17 juin 2012

Fin de semaine 27

Cette semaine, je suis allé voir le film de Claudine Nougaret,  Journal de France, sur le travail de son compagnon Raymond Depardon (qui n'est pas que l'auteur d'une photo présidentielle pas terrible)... Il faut avoir vu Police Secours, Urgences, Flagrants délits, La vie moderne etc) Je sais pourquoi je suis allée voir celui-là en dehors du fait que j'aime beaucoup son travail. Il raconte, aussi, vingt cinq ans de création et de vie commune, lui à l'image et à l'écoute, elle au son et au cadre. Eux deux à la vie.




Photo Raymond Depardon.

Cette semaine, je n'ai pas croisé la trajectoire de Robin Wright Penn et je ne l'ai pas regretté: Devoir me déchirer d'elle, m'aurait démolli.

Cette semaine, en cette période de championnat d'europe de foot, j'ai retrouvé cette merveille!

Cette semaine, je ne suis pas allé manger à La Merenda à nice et j'aurais bien aimé!


Photo attrapée sur le net.

Cette semaine, je me suis demandé si on pouvait continuer à acheter la meilleure pizza de tout le marché de l'Isle sur la Sorgue en sachant que le pizzaïste est un partisan des thèses frontistes: Les autres? Ailleurs! (en gros). On peut étendre, dans le coin, cette question aux boulangers, bouchers, fleuristes, paysans, cafetiers, charcutiers, légumistes, blanchisseurs, patissiers, médecins, lunetiers, garagistes, dentistes, cavistes...
Cette semaine, le coin a choisi la jeune vague rance. Quelle misère!
Cette semaine, c'est le PS qui fait coup double: Non seulement il rafle la mise mais en plus il se débarrasse de Ségolène...

Cette semaine, j'ai lu ça: " Lorsque le mal de vivre s'accroit, l'envie vous prend de vous installer dans un endroit paisible. Dès que vous avez compris qu'il est partout difficile de vivre, alors naît la poésie  et advient la peinture."
Soseki. Oreiller d'herbes.

Cette semaine, pardon, mais mon cul m'a fait la tête: J'ai ressorti mon biclou...
Cette semaine, j'ai entendu la première cigale. L'été s'en est venu.



Bref, une semaine désormais comme les autres puisque vécue, terminée, racontée et partagée.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

allô ? c'est la victoire de la gauche qui vous perturbe comme ça, que vous parliez de vous au féminin, et que vous risquiez la démollition ?
Allez, rien que la pensée de la tronche de morano ce matin m'incline à vous pardonner votre trouble.
Bises, Marie.

chri a dit…

@ Marie: C'est de Robin elle dont je parle d'avoir à me déchirer pas de Nadine!
Une pensée amicale pour les habitants de Toul qui ils vont l'avoir sur le dos toute les semaines, maintenant...
Dites, on ne devait pas se tutoyer?

M a dit…

C'est pas parceque, dans un coin de vallée close il y a comme une journée nocturne (qui durera 5 ans...quand même)qu'il faut plonger dans la paranoïa. J'avoue quand même que vous n'êtes pas seul à vous poser la question. Dans mon entourage nombreux sont les artisans, comptables, profs, paysans (j'adore ce mot), infirmiers, medecins, ouvriers, chômeurs, informaticiens...qui se posent la même ! Le fait de se voir portés par le rose environnant apaise un peu quand même !
Merci de citer Soseki, pour baume d'un lendemain de coup de baton (de Maréchal s'entend !)

chri a dit…

@ M J'ai écrit ça parce que je l'ai entendu parler, le pizzaïolo... Vous dites vrai, dans le coin, il y a au moins 9926 personnes à qui on peut la serre sans trop se la salir...

chri a dit…

@ M Mais près de VINGT MILLE autres... DIX HUIT MILLE NEUF CENT VINGT exactement...

M a dit…

Charge à nous de compenser la quantité par la qualité ? Je sais ce sont des termes dangereux ! On peut aussi dire la preuve par l'exemple c'est mieux et sans jugement de valeur possible.
L'exemple d'un père qui traite ses opposants à coups de batte donne rarement (pas jamais !) aux enfants la possililité d'être humanistes...

*Terre indienne* a dit…

Toujours ravie de découvrir le billet du lundi, regarder l'armoire des semaines vécues, terminées, racontées et partagées, je suis scotchée par cette citation:

" Lorsque le mal de vivre s'accroit, l'envie vous prend de vous installer dans un endroit paisible. Dès que vous avez compris qu'il est partout difficile de vivre, alors naît la poésie et advient la peinture."
Soseki. Oreiller d'herbe.

que je garde sous mon oreiller, au chaud....

Et finalement, on se dit vous ou tu? ;-)

Bonne journée!

Brigitte a dit…

Moi aussi j'ai vu ce film et j'avoue avoir été déçue, je m'attendais à découvrir davantage de paysages et de petits villages ...
Voilà ce qui ce passe lorsque l'on attends quelque chose qui ne vient pas !!!Dommage pour moi .
Sinon, faut pas demander aux commerçants de quel bord ils sont, car souvent (pas toujours)c'est la déception
Je lis toujours avec grand plaisir ton billet du lundi ,la semaine est rangée, la suivante attaquée.
Bonne semaine
A plus

chri a dit…

@ Terreindienne: Merci à... vous!

Nathalie a dit…

Chri, cher vouvoyeur j'ai moi aussi entendu ma première cigale ce lundi en rentrant d'un long week-end à Paris. J'aime ces volets à demi-clos sur une matinée qu'on devine chaude. Maintenant y'a plus qu'à gérer les 18 920 en espérant qu'ils soient moins nombreux à la prochaine élection...

chri a dit…

@ Nathalie: Tu te moques! Les gérer, oui!
Dis on se le boit quand ce verre en terrasse?

Tilia a dit…

Vague rose... avec dans votre belle contrée une marée noire contre laquelle il n'y a guère de protection, si ce n'est porter des gants et un pince-nez pour aller faire son marché, sans oublier le casque hi-fi pour ne pas entendre ce qui ce dit :-/

Bon courage, Chri et bonne semaine malgré tout

Tilia a dit…

Ce qui "se" dit (pardon !)

chri a dit…

@ Tilia Merci de vos souhaits!

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