08 juin 2015

Pfffou!

Il y a longtemps, j'ai commis un alphabet dont le f ressemblait à ça:


(Alphabet Bête).
Une femme fardée comme un phare fuyant les effets faciles fichait le camp devant les feux follets de sa flamme au fuel. Effeuilleuse affriolante au Safran’s, mais farouche, elle soufflait le souffre en s’effeuillant comme une folle s’enferre dans sa furieuse folie.
Femme, femelle, fille de féminin, elle affronte, avec flegme, forte, les effets peu fades de ses fados enfiévrés, de ses fandangos faciles, des fichues fadaises fébrifuges qu’elle offre aux forts des halles, aux foutraques, aux fieffés farfelus, aux fiancés insatisfaits, aux fanfarons, aux falabraques francisés, aux farfalugues fébriles et fastidieux, aux faisans faussaires, faucons fallacieux, aux furieux furtifs, aux faciès faseyant, aux affreux frustrés frustes sans falzars qui font son fond de commerce, sa force de frappe, sa façon de faire.
Faisant fi des fourches de l’enfer, vêtue de fanfreluches, de friselis, elle se fatigue et s’affadit les formes à force de les faire voir. Tout ça pour des fifrelins. Ces frasques parfois lui flanquent les frousses, elle se traite de fofolle, devant ces félons affamés, ces capitaines Fracasse de fond de salle.
Alors, elle rêve d’Afrique, de felouques, de filaos, de Faro, d’Ambert et de ses fourmes, de fantasias à Fès, de Fest-Noz à Florence (pas forte en géo), de Finlande (naïve elle croit que les mâles y sont plus fins), de Floride, de fleurs blanches au Fuji-Yama, de Wallis ou mieux de Futuna pour fuir cette fange fessière, ces fêtards fétichistes, ces flambeurs froids, cette fétidité fessue, les feulements fictifs, ce fiasco fulminant, cette faune flasque, ces affaires funestes, ce fatras de fausseté, ce futur faquin, ces fantasmes fatals.
Elle veut, elle, un affable franc, s’affaler dans l’affection fastueuse, s’afficher avec un affranchi, ne plus s’affubler de falbalas, de félicité enflammée, de facéties, de faconde fabuleuse.
Bref, elle se fabrique des fables pour éviter de faner, sans fanfare, elle affronte son fardeau, cette farce, ses fantômes, ses fantoches, ces affres.
Il lui faut pour fuir cette affliction, cesser de fauter puis affréter un aficionado, un farfadet, qui cesse de la fouiller, pas feignant, influent, affirmatif, affectueux.
C’est à lui, et lui seul, qu’elle fichera ses joufflues fesses mafflues sous la frange, plus affolée par ses frasques. Foncer à la Foirfouille, il lui faut, même aux forceps, son Fred ou Fabien ou Fernand voire Florimond, Federico, Filippo ou même Frantz ou Friedrich, qui lui offrira des fuchsias, des forsythias, des freesias. Elle s’en fend déjà la fiole, en fait déjà du foin. Que la fête commence !
Elle a enfin la foi. 

Fêter ça avec des fraises !


2 commentaires:

M a dit…

Tellement que j'en ai du mal à l'imaginer ! De quoi fourcher même sans lire à voie haute ... Néanmoins je pourrais facilement attendre que tu en commettes un avec G pour Gars, histoire de bégayer avec un feveu sur la langue !
C'est la chaleur ? Bon d'accord, je ne la ramène pas plus :-)

odile b. a dit…

Avec fraises et framboises !!!
Ouah ! Céquanquondine ?
Répéter 10 fois sans s'arrêter :
"Les framboises de Chantal, les sandales de Françoise"
Allez plus vite, plus vite !!!

Publications les plus consultées