09 juin 2015

Les potes à G.

(M, il ne faut pas me pousser..).


Les potes à G.

Dans la Gargote à Gargantua il y a la goualante de Gégé ! On y mange gratos quand on galère, quand on gagne petit, quand on gagne misère.
Des gamins en guenilles, graines de brigands y gambadent, les genoux rougis par les gamelles sur le gravier. Graves, les gentilles grand-mères agacées regardent les gnomes en grinçant des gencives. Les galopins tout en gouaille s’agitent en gardant leurs gapettes. Agrégés, ou mieux, agglutinés, ils galègent en gargouillant dans un galimatias généreux. Une godiche genre godelureau gigote en gazouillant, les nargue, les engraine une glace à la génoise comme goûter qu’elle déguste en se gondolant.
Les grands, les gloutons, engagés dans leur graillon gourmand se goinfrent gaiement. En prologue, un guignolet puis de grasses gougères au gouda, du gibier en gibelotte, de galantines à la gribiche, de groins de sangliers, de Gorgonzolas de bas-étages, des agrumes poussés par du rhum agricole, des groseilles à l'anti gel, en rêvant de Grand Large, de lagons, de goélettes ou de galions, de Galàpagos, de Guinée, de Guyane, de Grèce, de mer Egée, de Gabon, d’Argentine, de Paraguay, voire du Golfe de Sagone bref, de larguer tout ce glauque.
Englués dans leur peu glorieuse glandouille, en guettant le voyage, ils se gavent et s’égarent, grégaires, dans les pages de Gala où l’on glose, se gargarise, fait des gorges chaudes, grimace sur les gens plus gâtés, les gagas de galettes, certes plus glamour mais qui s’engueulent, s’envoient des arguments en pleine google, s’agenouillent devant les juges les jours de grêve, tout comme les gueux. C’est qu’on y déménage de la guérite chez les bourges, on y vit son Golgotha, on n’y gère pas non plus ses engueulades, on s’y dégomme, on s'y déglingue, on s’y agonit d’injures, on s’y casse les margoulettes, on s’y gratifie de guignolo, on s’y griffe grâtiné, ça grêle, ça guerroie, ça grabuge aussi chez les bourgeois, quand est passé le guilledou. Finies les migraines bulgares et les angines enneigées...
Alors, tandis que la gourgandine fait le pied de grue Avenue Montaigne, grimpe aux grattes-ciels en gourmettes Gucci, la frange égarée genre Breitling grosse comme une horloge, la geste galopante, son gogol grandiloquent, pour épater la galerie, glougloute comme tous les garçons dégradés, grognant, comme un guépard dans un guêpier, guignant la gisquette qui lui guirlanderait l’existence, lui soignera l’égo, lui aguicherait le guipoir. Gambit de la reine et gamètes en galons, il fait genre, je rigole mais il a le cœur en galoche, la mine en gargouille, la braguette de guingois, le goître en digue digue. L'ange est dézingué. Le galeux est comme grippé, son cigare au goulot... Il va devoir guetter le point G ailleurs que chez Gustave car diriger est un Viagra, malgré ce gâchis pas rigolo et anxiogène. Et, cette fois, pas de Grenelle du rabibochage!
Grande inégalité, la greluche qui se dégage dans sa Grande Vadrouille y gagne, se goberge, s'argente. Elle n'est pas gênée question gains, pas de souci pour son gnard. Ne descend pas de ses gradins. Exige du gras double et continue de vivre gratis, de la glycine dans son potager..."J'aspire à l'ombre!" dégoise-t- elle... Aspire déjà ta salle à manger, gamine!

C’est à la St Glinglin qu’elle ira grignoter chez Gargantua, La Ciganer.

9 commentaires:

M a dit…

Quel gâchis pour. ..la glycine !
Te pousser ? C'était une toute petite pichenette et tu dégaines plus vite que ton stylo ! Bravo !

chri a dit…

@ M Mais ce n'est pas tout neuf!

Tilia a dit…

Des potes âgés..
on en a de + en +
vu qu'on ne rajeunit pas !

Anonyme a dit…

Gargantua ? Le glouton globuleux ??
;)
bises à vous deux.
Lou

chri a dit…

@ Lou C'est bien de vous lire ici... Dites, Lou qui est le deuxième dans bises à vous deux?

Anonyme a dit…

C'est un gag?
Marie

chri a dit…

@ Marie :-) :-)

Enitram a dit…

Je ne resterais pas goguenarde dans mes godillots ! Bien au contraire !!!!

chri a dit…

@ Enitram Good!

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