16 décembre 2008

Allain Leprest

« Amante ma jolie
Rebelle au bois dormant
On r’passera les plis
Douloureux du ciment… »

« Ni les nids d’oiseaux ni les n’hydravions,
les ponts qui enjambent Paris, ni les roses pompon
Du quai des Tuileries, les ombres du Prado
Non plus la pluie battant contre les bow-windows
Et pas ce pas de porte où le jour s’apitoie…
Je n’aime rien tant
Rien ne m’émeut tant
Que toi…"

« Aux grands parapets
La mer m’a coupé
L’algue sous les pieds
S.O.estropié… »

« On vide un café on en touille un autre
Le temps passe de caf’tière en caf’tière
Marins affamés qui rongent la côte
On mang’ la soucoupe et la p’tite cuillère. »

Qu'ajouter d'autre?
(Extraits de son dernier CD "Quand auront fondu les banquises"...)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Et pas ce pas de porte où le jour s'apitoie" : qu'on aimerait savoir écrire ces sentiments-là !
Merci Chriscot d'offrir ce poème de Leprest à vos lecteurs.
Ronce Dilate.

chri a dit…

Ronce: Merci surtout à lui (l'Allain) de pouvoir dire ces choses là de cette façon là!

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