19 avril 2009

La deuxième averse…

Des titres, seulement des titres. Offerts. En lot, en isolé, en bottes ou emballés... Ils n'ont pas servi, à ce que j'en sais...
De si tendres matins.
Le temps béni des équivoques.
Les parloirs silencieux.
Une assassine tendresse.
Entre deux importances.
Le temps des pivoines.
Le crépuscule des adieux.
Des dunes de fable.
Le chêne pleureur.
La confusion des solstices.
Parce qu'il faut bien vivre.
Pleure, Eglantine.
Au regard des étoiles.
La diffusion des sentiments.
L’élégance d’un soir parfait.
Le temps, jamais.
Le remord aux dents.
La douce blancheur des seringats.
Sous la cascade aux écrevisses.
Encore accord.
Dans le vent glacé des certitudes.
Pas toi.
Que cela ne suffise jamais!
L'imparfait simple.
Entre nous soit dit.
Une parenthèse acrobatique.
Une pomme à la bouche.
Cachée dans le désordre.
Une ombre à ses paupières.
Le silence des vacarmes.
Franchir, disait-il!
Des concurrences alanguies.
Les eaux de Lucy. (Ce sera le seul prénom, ne pas céder, la facilité est tentante!)
Une plage à Valenciennes. (Ce sera le seul nom de lieu, ne pas céder, échapper à Venise...)
L’aube amicale. (On peut tenter Lobamicale ).
Ces catastrophes apaisées.
L'horizon sans visage.
Le passage du Nord Ouest.
Désormais, la lutte.
Une si brève inquiétude.
Le parfum des seringats.
Dans la peur des lagons.
Un merveilleux chaos.
La quarantaine exquise. (Cinquantaine fonctionne, mais pour la soixantaine on écrira plutôt: L'exquise soixantaine).
La camisole des confidences…
Et un dernier, pour la route, parce qu’il faut bien, à un moment s’arrêter:
Vos adieux, si possible…
Certains ont peut être été déjà utilisés... S'ils sont ici, c'est le fait du hasard ou de la communication des inconscients...
Colmars bleu

14 commentaires:

Véronique a dit…

je les aime tous Chriscot, avec quelques préférences, bien sûr, ce serait trop facile :
alors en premier :
dans le vent glacé des certitudes
puis, les blessures feintes et les parloirs silencieux
ensuite : l'aventure immobile, parfait çà !
la quarantaine exquise, trop loin pour moi, je raye !

et je terminerai par vos adieux si possible , mais j'aime pas trop les adieux !

alors maintenant, la balle est dans votre camp ou bien avez vous déjà écrit une histoire pour chacun de ces titres là !

sinon, et bien vous avez du boulot ... entre deux averses !

chri a dit…

Il va en tomber des pluies avant que ces histoires soient écrites, je le crains!

Véronique a dit…

par laquelle aimeriez vous commencé ?

Véronique a dit…

commenceR !

chri a dit…

La question serait: Laquelle accepterait d'être entamée?

Anonyme a dit…

Te presse pas, faut en garder quelques unes, pour après nos adieux, pour quand on sera les pieds en éventail, chatouillant le nuage au bout de notre hamac et qu'il rigolera de nos "Titres posthumes".

slv

chri a dit…

Tu imagines? Vendeur de titres... TitleBook maker... Un hamac en fils d'or, ça doit gratter, non?

Anonyme a dit…

Vous vendez vos titres, Chriscot ?! Et les actions ? J'veux de l'action ! Des histoires !
Allez, Grand Jeu Concours : chaque lecteur choisit un titre- on a l'embarras du choix, ils sont si jolis- et invente une histoire. Chriscot joue les conseillers littéraires.Il publie la plus drôle, jolie, émouvante, baroque etc..
D'ac ?
Code pusho. C'est vrai, c'est tiède ici.
Valère

Anonyme a dit…

Ah mais c'est que j'ai triché... J'ai écrit pour chaque titre la première et la dernière phrase qui "pourrait" correspondre...

Anonyme a dit…

Par exemple, pou:
De si tendres matins.

Elise croyait tout savoir de Paul................ Elle se défit du paréo que Vincent lui avait offert, le laissa glisser jusqu'au sol et s'avança maladroitement sur les galets, elle s'arrêta alors que les premières vagues lui caressaient les pieds.

Les blessures feintes.

Ce n'est pas ma faute, ce n'est pas ma faute répétait l'homme en marchant d'un pas vif............... Enfin, il referma la porte.

etc etc

Anonyme a dit…

un que j'aime beaucoup, mais qui a servi, c'est "les intermittences de la mort". Si vous connaissez point, ruez-vous, y'a pas que le titre d'excellent !
marie

amichel a dit…

comment passer entre les gouttes ...

De si tendres matins.
Plein de réveils câlins
Les blessures feintes.
Sont plus vite éteintes
Les parloirs silencieux.
Aux non-dits si vicieux
Une assassine tendresse.
Qui tue avec ivresse
Entre deux importances.
Souvent le coeur balance
Le crépuscule des adieux.
Quand l'amour se fait vieux
Des dunes de fable.
Mènent aux oasis affables
Une passion ordonnée.
Dans une vie bien rangée
Des éclats de vert.
Quand on voit les feuilles à l'envers
L'habitude de vivre.
Quand le désir se givre
Les affaires des corps.
Aux affres de la mort
Les pauvres abandons.
Tisonnent la mémoire
Des plaintes en avalanches..
quand se cambrent tes hanches
L’élégance d’un soir parfait.
Dans le faste de ta nudité
Le silence des grands étangs.
Après le credo des grenouilles
Le remord aux dents.
relent de craie qui crisse sur l'ardoise de vie
L’aventure immobile.
Dans les bras de morphée

Dans le vent glacé des certitudes.
Et « les eaux glacées des calculs égoîstes »* *(marx)
Pas toi.
Et tes gros sabots
Que cela ne suffise jamais!
Pour mourir de plaisir
L'imparfait simple.
Pour un passé décomposé
Entre nous soit dit.
Seulement que des mots choisis
Cette étoile naine.
Haut nain soit qui mal y pense

..........

chri a dit…

Chapeau cave, Amichel!!!

Michel Benoit a dit…

Exquises esquisses, comme dirait l'autre...

J'aime les dunes de fables !

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