Ta manière d’être à moi me détruit
Ton regard alors s’étonne
Tu n’appartiens à personne
Je me le tiens pour dit.
Ton art de ne pas être à moi me suffit
Ton art de ne pas être à moi me suffit
Tu ne prends ni ne donnes
Et aucun geste n’abandonnes
Ni le jour ni la nuit
Ma tanière d’honnête homme te ravit
Mon regard alors détonne
Si je ne suis rien ni personne
Qu’il en soit ainsi.
Ces ornières, que chez moi tu décris,
D’un bref regard atone...
Je te les abandonne…
Cela, seul m’est permis.
Les bannières que souvent je brandis
Changent les donnes.
Mais toi tu ne me pardonnes,
Que si je les... replie.
Les lanières qui me lacent à ton lit
M’attachent et me donnent,
L'allure ni mauvaise, ni bonne,
De celui a qui tout sourit.
L’art et ta manière de mener ma vie
Ne m’effraient pas, jolie Madone,
Mais l’air que j'y fredonne...
4 commentaires:
Ça sent le vécu. Quelle chance !
Décidément, vous me donnez envie de chanter ....
Pour l'accompagner, une musique dans ce genre là irait bien, non ?
@Véronique: Alors ça c'est un joli compliment!
@Tilia: Alors ça aussi c'en est un joli!
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