Entre deux repas,
nos carêmes.
Entre deux fêtes,
nos défaites.
Entre deux Venise,
nos Vellerons.
Entre deux brumes,
nos aperçus.
Entre mille vautours,
deux tourterelles.
Entre deux douceurs,
nos grimaces.
Entre deux nimbus,
nos ciels roses.
Entre deux bastons,
nos pétoles.
Entre deux balades,
nos impuissances.
Entre deux soleils,
notre sombre.
Entre deux grands crus,
nos Orezza.
Entre deux paysages,
nos fonds plats.
Entre deux silences,
nos vacarmes.
Entre deux histoires,
nos miroirs.
Entre deux rêves,
nos cauchemars.
Entre deux larmes,
Deux rires, d'eux fous…
A l'occasion, si vous allez chez Swans (à droite) dans le coin français au rayon pommes frites il y a entre autres un poème Page après page qui est très très fier de se trouver là en compagnie de tels textes.
Mercredi, dans "Une foutue paire", je donnais le nom de Jean Ferrat à un collège... Je ne me doutais pas qu'on s'en attristerait si vite...
6 commentaires:
je choisis le dernier ente deux
@Brigetoun: A-t-on vraiment le choix?
Eh oui, a-t-on vraiment le choix ? La vie c'est un package :-)
J'aime beaucoup ton entre deux.
On peut évidemment retourner le poème :
Entre deux carêmes
nos repas
Entre deux défaites
nos fêtes...
@Nathalie Oui, oui verre à moitié vide ou à moitié... vide!
oui ben justement, pourquoi celui-là n'a-t-il pas pris le chemin de ma boitamelle ?
Marie
@Marie:
Il faut bien que j'en garde un peu pour ici!
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