Pour les Impromptus littéraires. Le thème de la semaine était le Big Bang. J'ai écrit ça:
BIG & BANG.
___Dans ma vie, j’en ai
vécu deux, mon ptit gars !
___Deux quoi ?
___Ben des big bang !
C’est bien de ça dont on parle, non ?
___Paul ? Tu
l’entends ? Tu devrais arrêter de le servir maintenant, je crois qu’il a
son compte !
___Lucien chéri, en vérité,
je te le dis, c’est toi qui devrais arrêter, moi, je suis au vichy depuis un
bon moment…
___Tu verras si ça n’en est
pas un ! Quand cela t’arrive ta vie est bouleversée ! Tout, tu
m’entends bien TOUT est changé ! Ton monde ne sera plus jamais le même à
commencer par tes nuits ou plutôt ce qu'il en reste. Elles, elles ne sont plus à toi, elles t'ont abandonné, elles ne t'appartiennent plus. Jamais. Et pour les jours, finie l’insouciance légère, enfuies les
matinées grasses comme des californiens, terminés les départs improvisés, les
coups de folie imprévus, les fins de semaine impromptus, les soirées surprises... Te voilà désormais prisonnier volontaire d’un monde où l’on prévoit,
organise, planifie… Te voilà, maintenant soumis consentant à des horaires, te voilà devenu un forçat souriant enchaîné à des
lois qui te dépassent, agréablement menotté à des exigences impérialement impérieuses. Et ça peut parfois être vingt grammes de lait!
Te voilà, mon gars, désormais, responsable !
Te voilà, mon gars, désormais, responsable !
En cadeaux, tu n’auras
jamais de joie plus profonde que celles de les voir sourire, plus d’émotion
aussi forte que leurs bonheurs exprimés, leurs tendresses reçues. Voilà leurs
présences sont devenus des pans de ta vie, ta vie, même. Heureux veinard insomniaque, tu as maintenant un but, un rôle, un cap,
une équipe à entraîner, un team à soutenir, une tribu à défendre.
Tu as basculé dans le camp
des bienheureux qui en ont et qui savent de quoi on parle.
Je sais ce que je dis, j’en ai vécu deux:
Je sais ce que je dis, j’en ai vécu deux:
Mon premier c’était un sept
Aout à minuit et demi, il pesait trois kilos huit et mesurait cinquante deux
centimètres et mon deuxième c’était un vingt huit Mars vers quatre heures, elle
en pesait moins de quatre et en mesurait quarante six…
___ Ça va faire bientôt trente
ans et crois moi sur parole maintenant, c’est pour toujours. Et puis, un jour vient la suite. Je te raconterai... Allez ! Bang et Big, finissez vos grenadines, on rentre, vos parents nous attendent !
7 commentaires:
Un big band pour deux big bangs qui comptent pour quatre. Ça en fait des notes bleues... et roses, et rouges, et vertes.. et des pas mûres :)
Bon WE musical, Chri
Et bien, un des 2 bigbang, te dit ici, qu'il t'aime plus que fort mon petit papa d'amour!
@ Tilia: Merci à vous!
@ Bang: Tchhhhlllaaaaaccc! En plein dedans!
Bataille!
Ah ces big-bang là c'est du lourd,une véritable explosion d'amour et pour la vie .
@ Brigitte Et comme ça colle bien avec l'expansion!
Et bien moi j'en ai vécu 3 alors mon p'tit gars et des supersonics qui plus est :)
Quel beau texte ! Merci 1000 fois Chri !!!!
@ Laurence Battu, je suis battu!
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