21 juillet 2013

Coude chaud...


Début de chaud, ce matin au marché, sans jouer les casses coudes j’en ai pincé des narines pour un Saint Nectaire de chez Bert et Tal qui, à vue de prix, allait me coûter un bras. Mais comme il m’a semblé un poil mou du genou je me suis rabattu, la main leste, sur un rock fort endiablé qui ne lui arrivait pas à la cheville question tarif. Une heure après, nous serions, lui et moi en tête à tête, je m’en léchais déjà les haut et les… babines. Pour l’accompagner, je ne me moucherai pas du poignet ce sera un petit blanc sec, symbole faisant le pied de grue dans la cave depuis belle lurette et attendant l'ouverture (Ce qui pour un faisan...) Alors, dans le fin fond, de l'étalage, j’aperçois une boule noire. Je demande : Quoi c’est çui là ? (On est en vacances le laisser aller bat son plein des sens).
___ Oulah ! On nous en rebat les oreilles, de ce fromage là, c’est Inca, ment Bert...
___ C'est laid ment Tal!
___ Inca ? Non ! J’en veux, j’en veux ! Deux dis-je. Deux ? Une paire donc ? D’ac gobe Bert qui comme d’hab m’a fait payer un peu à la tête du client.
L’affaire était pliée. Tal itou. J’avais le cœur en fête. J’allais me régaler d’un soit disant péruvien de brebis.
Je suis rentré le cœur en fête, mes achats en poche… Tant pis, je jetterai la veste… En passant devant l’étal du volailler, j’en ai vu qui m’ont tenté. J’en ai acquis une douzaine, d’eux. Avec l’oseille du jardin, oui je n’en ai pas à la banque mais plein la pelouse, ce sera parfait que je me suis dit. Une petite omelette n’a jamais fait de mal à personne. Sur le retour, j’ai croisé Hans, dans son hamac, il se bat l'Hans… Et habite au troisième. Il a un bon appart dit-il. Hans est un allemand qui ne vient qu’en Juillet mais à quarante. Quand on les voyait on savait que c’était l’été.
Que fais-tu là ? Tu vaques Hans ?
En parlant de ça, si tu en prenais toi aussi, m’a dit sa femme, une jolie slovaque à Hans, donc…
Et tu vas faire quoi de ces semaines ?
J’hésite encore… Repasser la nappe au Léon ? Un stage de théâtre No à Vichy, un de piano chez Bocuse, un de violon à la santé ou de violoncelle à Guérande, voire un de macramé à brûle pourpoint, faire un passage dans un stage de massage? Je vais voir…
Une Peugeot teuton comme celle où déambule Hans... Ne l’ai pas entendue arriver…
Ils étaient deux, eux aussi, en bouses blanches de jolies peaux de vache, immaculées. Comme moi.
Direction Ton favet et Molette l'infirmière.
Droit devant.
Comme en vélo: quinze jours de pilules à profusion avec l'amie Molette.
Râpé pour la luxure.

Là-bas, ils m'ont accueilli d'un gouda Fternoon du plus bel effet...



2 commentaires:

Tilia a dit…

Du camembert par ce cagnard à faire dégouliner la cervelle par les oreilles ? faut être un peu calut :D

chri a dit…

@ Tilia Pas faux...

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