08 septembre 2012

Cent mots 2

La consigne des Impromptus littéraires de la semaine était de tourner la page en cent mots.
J'en ai tourné une,(Cent mots 1) j'en tourne une autre:


Mes deux belles, mes jumelles.

Voilà si longtemps que nous vivons ensemble puisque vous m’avez permis de courir le monde. Pour la première fois, sans doute la dernière, je m’adresse à vous pour vous remercier des profondes  joies que je vous dois. 

Merci infiniment, à l’une et l’autre. Mais le sort nous oblige à nous séparer. Douloureusement. Définitivement. Je vais devoir apprendre à vivre sans vous. J’ai l’intention de réussir et de continuer à le parcourir ce monde que j’aime tant. 

Aussi intensément.

Au fond, cette saloperie de mine sur laquelle vous avez marché ne la changera pas, ma vie.


12 commentaires:

Tilia a dit…

Et moi qui croyait que vous alliez vous en racheter une paire... de jumelles (pas de gambettes)!
Allez, dites-le que c'est Pistorius qui vous a inspiré..

chri a dit…

@ Tilia Sans doute un peu, mais c'est venu surtout en... pédalant ce matin!

clo a dit…

Un joli jeux de gambettes qui finit mal..mine de rien les deux c'est vraiment cruel...
Ceci dit on sent que la volonté et la détermination du personnage sont toujours enracinées a sa soif de poursuivre sa course...alors après tout a pied a cheval ou en voiture...l'essentiel c'est d'aller de l'avant en toutes circonstances...
Vous avez de drôles d'idées en pédalant ,la marche a pieds peut être..:)c'est plus zen..:)

chri a dit…

@ Clo Merci, Clo! Peut-être que pédaler met davantage en lien avec ses jambes que lors d'une marche!

M (de Nimes) a dit…

Comme je vous comprends d'avoir ce genre d'idée en pédalant ! Pour moi, le vélo, c'est la mine ! Ok je me sauve...

chri a dit…

@ M Normalement de Nîmes, c'est Anne...
Nous sommes bien d'accord à propos du vélo, mais je DOIS!

odile b. a dit…

Sans mains, sans bras, ou sans ailes (ou sans elles...), on reste admiratif et sans voix (sans mots...) devant ces forces de la nature qui concourent sur les stades et en remontrent bien souvent aux plus costauds et aux plus grands. La volonté de s'en sortir donne souvent des ailes...
Pour ma part, j'en suis à chausser deux orthèses de pouces pour tenir les guidons + chevillère et genouillère pour pédaler... :( et je peux vous dire que, pour les photos en cours de route, c'est pas l'pied... :)
Continuez, pour notre plaisir, à tourner des pages de 100 mots comme ça. Pour aller jusqu'à mille, ça fait seulement 10 fois 100. N'en restent plus que 8...
Chiche !

odile b. a dit…

PS
Oublié de dire que je reste toujours épatée par l'effort de rigueur de justesse et de concision que doit nécessiter un tel exercice... au même titre que j'admire le talent des scénaristes et réalisateurs de courts-métrages.

chri a dit…

@ Odile Merci.
Oui, chiche! Bonne idée. (je suis à quatre!)
Vous savez c'est comme un tailleur de pierre. Une fois l'idée trouvée, il faut dégrossir, tailler, enlever, virer, reprendre jusqu'aux cent!

odile b. a dit…

Jusqu'aux cent ? Bon sang !!!... :)

Anonyme a dit…

Exercice très risqué. Vous vous en sortez bien Mr Chriscot.Sur la crête, une glissade et hop, c'est la faute de goût.


Filo et Jojo

chri a dit…

@ Jojo et Filo Merci à vous deux, mais oui, le passage était étroit!

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