06 avril 2010

Les dix ptits rambes.

Mes chers amis,

Si nous sommes réunis ici, ce soir c’est pour fêter, féliciter, célébrer, en un mot rendre hommage ce qui n’est pas si désagréable en ces temps tumultueux de persiflage généralisé…

A vous, que l’on voir courir partout du matin au soir et du soir au matin, être comme on dit à la foire et au moulin, à la douche et aux bains, à la poêlée et aux gratins…

Vous que la taille, sans doute inaboutie, n’empêche pas d’être, déjà, si grand…

Vous dont l’énergie pourrait donner des leçons de maintien à certaines centrales nucléaires…

Vous dont la justesse des décisions est comme la lame aiguisé d’un couteau acéré, qui coupe aussi bien à l’aller qu’au retour, qu'à la prise ou à l'abandon…

Vous, dont la parole est si généreuse, qu’elle étourdit toujours, déroute parfois, étonne de temps en temps mais éblouit, souvent… Plein les yeux, plein les yeux...

Vous, dont la pensée fulgurante est pour nous, désormais, comme un phare planté dans la noire nuit de nos doutes embrumés (approbations mesurées)…

Vous, dont les promesses sont comme les nuages un soir d’orage (applaudissements) en nombre et gonflés (grattements de gorge) de projets ébouriffants (applaudissements)…

Vous, si aimé de tous qu’aucun d’entre nous, ici présent ne se risquerait à critiquer l’action, l’engagement, les décisions…

Vous, si proche, à la fois des petits de l'entreprise... oui, j’ose le dire, vous garez, encore, avec cette immense humilité qui est un peu votre marque de fabrique familiale, votre véhicule personnel, cette merveilleuse, rugissante, machine rouge, sur le parking du personnel et à la fois de la Direction Générale, donc de moi-même qui vous porte une attention toute bienveillante...

Vous qui venez d’être, après à peine trois mois de stage, si justement, nommé Vice Directeur des humaines ressources à l’âge extrêmement précoce d’à peine dix huit ans, votre baccalauréat tout juste en poche… c’est dire votre brillance, votre talent et vos dons en un mot votre nature… (applaudissements).

Vous, enfin, mon frère cadet que j’aime et embrasse… (applaudissements) soyez certain que notre père, de là où il regarde, c'est-à-dire de son bureau de Président Directeur Général, malgré ses obligations, son temps précieux, son agenda si rempli, ses si lourdes responsabilités, suit votre carrière de très près et avec une immense et toute bienveillante surveillance…

Soyez, soit le bienvenu dans vos, dans tes fonctions nouvelles !

(Applaudissements NOURRIS).

Voitures jouets

10 commentaires:

Brigetoun a dit…

et l'objet du dithyrambe a bu du petit lait, avalé sans problème

Lautreje a dit…

J'adore !

chri a dit…

@Brigetoun Sans doute, le pauvre!
@L'autreje: Ça fait plaisir.

amichel a dit…

Ô grand Chriscot
obstiné orpailleur des mots
et qui généreusement nous invite
à partager ses pépites
Ô sublime conteur d'histoires
que l'on lit en se servant à boire
en savourant ses croquantes délices
plaisir gratuit pour lecteur et lectrice
Ô subtil écrivain sans vanité aucune
solitaire solidaire sans rancune
œuvrant sans chercher bénéfice
illuminant nos nuits de ses feux d'artifice
Ô grand Chriscot
reçois mes hommages amicaux

chri a dit…

@Amichel: Je vous sens un poil mesuré dans ce commentaire cher Amichel... Y aurait-il quelque chose qui vous aurait déplu dans la note? Trop brillante? Vous pouvez me l'écrire, vous savez j'accepte les critiques...

Catherine Lirelo a dit…

certains entendent de leur vivant ce que d'autres ne peuvent pas entendre le jour de leur enterrement ! Que voulez-vous mon brave monsieur certains ont la preuve par les mots quand d'autres ont l'épreuve sans mot !

chri a dit…

@Catherine Lirelo (C'est juste pour écrire votre pseudo!) Hi hi!

Véronique a dit…

c'était pas facile, facile ... je suis enthousiaste !
bravo à Amichel et Catherine pour leur commentaire très adapté

Anonyme a dit…

Parait qu'à l'origine, le dithyrambe était un chant adressé à ce bon vieux Dionysos, tu sais , ce pote à nous que Zeux avait cousu dans sa cuisse pour mener sa gestation au bout vu que sa pauvre maman elle avait clamsé avant terme.
Et bin moi j'dis - et chus pas aussi bourré qu' ça- que si mon pote Chri il avait été grec de l'anti quitté, et bin c'est lui qui s'rait né de la cuisse de papa, et c'est moi j'aurai inventé le dithyrambe pour y dire que ses mots y s'boivent comme une lettre à la poste et que ça rend toute gaite.
Et qu'on a pas fini une cuvée qu'on attend déjà la prochaine.

slev

Anonyme a dit…

@Vi vi c'est bien ça le plus dur... arriver à s'arrêter à temps! Je remplis d'autres verres! Un peu hollandais ce sera...
Chri

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