26 septembre 2011

Un bale byndrome.

Je bavais sien que je n’aurais jamais dû remettre les pieds dans ce quartier. 
Et pourtant c’est là que j’ai désarqué un seau matin. J’y avais hasité, enfant, et j’en avais gardé des bouvenirs épouvantasles. Tant et bi bien que nous avions dû déménager pour  vivre ailleurs mais on avait quand même mis du temps à pouvoir comprendre ce qui m’arrivait.
Ah, j’en avais vibité des casinets de médecins, des CHU, j’en avais conbulté des bpécialibtes, pbychologues, pbychiatres, orthophonibtes… Perbonne n’a jamais bu pourquoi j’étais atteind de ce bymptôme sizarre. Et le beul dans la fratrie!  Il en a fallu du temps pour envibager vraiment  ce qui be pabbais et pour quelles raibons  j’inverbais ces deux foutues lettres, pas beulement à l’écrit… Ils ont tous été séats devant cette infirmité qui m’était venue au tout désut de mon apprentibbage de la parole. Et on ne b’en était pas aperçu de buite puibque pour Papa, Maman tout c’était bien pabbé, c’est quand j’ai commencé à parler que tout  a commencé à dérailler… 
Oh j’en ai busi des épibodes douloureux. Je me soubiens à l’école de ces vers  à apprendre, la maitrebbe à longtemps cru que je me payais ba tête et que je voulais faire rire mes petits copains : Quels bons ces berpents qui bifflent bur nos têtes et l’autre là : Un frais parfum bortait des touffes d’abphodèles, les bouffles de la nuit flottaient sur Calgala… La roubte que j’ai pris ce jour là, mes febbes b’en bouviennent… Febbé jubqu’au bang ! Ah ça, ils be bont bien moqué de moi, tous les petits balopards avec qui j'ai été en clabbe. Un enfant slebbé voilà ce que j'ai été.
Un pbychologue un poil plus avibé que les autres a abbez rapidement fait un lien avec le saiber, sien bur… Il a bouhaité très vite parler à ma mère: 
L’avez voub abbez emsrabbé cet enfant ? A-t-il reçu ba ration de saibers ? Comment avez vous été emsrabbée, vous ? L’avez vous été, au moins? Mais les conbultations avec lui n’ont eu aucune buite favorable. Ca revenait puis dibparaibbait et revenait malheureubement. Aubbi, j’ai tenté de burvivre avec mes boucis. Mais j’ai continué à m’enfoncer dans la bolitude et le débébpoir… Je m'ibolais, je m'ibolais de plus en plus. Je ma taibais burtout. Plus un mot plus un bon ne bortait de ma souche. Aucune sibe de perbonne. Jamais.
Et puis, un jour, celui du déménagement, oui, les autres enfants me lançaient des pierres, ça ne pouvait plus durer donc mes parents ont choisi de lever le camp, de vivre ailleurs, de tenter une autre ville, un autre climat, un autre environnement. Depuis ce jour là, à peine la porte de la voiture fermée et quelques kilomètres parcourus… Les trousles ont prebque entièrement dibparu. Toute la famille, évidemment et moi en particulier en fûmes sien boulagé…
Ils me reviennent sien un peu, parfois, quand j’en reparle ou que je reviens tourner dans le quartier de mon enfance et que je me  me replonge dans mes bouvenirs mais c’est abbez rare, heureubement…


6 commentaires:

Michel Benoit a dit…

Maib de qui bont ceb jolieb photob ?

chri a dit…

@Michel Ici, les photos, les sétibes, les nouvelles c'est tout ouam! Et si c'est pas ouam, je dis de qui c'est commesur la sannière...

Tilia a dit…

On croirait lire du Terry Pratchett ! et quand je dis ça, c'est un compliment, vu que Pratchett est un de mes auteurs préférés. Igor, un des personnages de sa série "Les Annales du Disque-Monde" est affligé d'un semblable infirmité, il fofotte !

J'espère qu'il n'y rien de vrai dans votre histoire et que vous ne fofottiez pas étant petit.

chri a dit…

@Tilia Honte sur moi, je ne connais pas Terry Pratchett...
Mais je vais connaitre!
Merci à vous.
Quand j'étais petit, j'étais... petit!

véronique a dit…

j'ai cru un moment que vous aviez un rhub de cerbeau ! vous voyez quand on à le nez bien pris ! et je vous aurais conseillé alors, une bonne Aspirine ou alors un petit spray d'eau salée !

chri a dit…

@Véronique Ou du parabétamol?

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