18 mai 2010

L'ivre divin.

Le thème de la semaine pour les impromptus littéraires était : Le vin.
Dans le marais poitevin,
où paissent des bovins,
où vivent des tas d’alevins,
c’est vers le dix neuf ou vingt
de mille neuf cent vingt
que l’autre revint
de la ville de Louvain.
Il avait, l’écrivain
lié ses phrases au levain,
à Luther, à Calvin,
au sommet du Cervin,
autant dire aux Quinze Vingts,
en passant par Provins,
avec force pots de vin,
tant sont, là-bas, chauvins,
notables et échevins…
Ah lever le coude en vain,
Puis glisser de ravines en ravins
Et écrire, écrire quoi qu’il advint
Le divin livre du vin.
Ah… dix, vingt fois vin…
Et ces quatre cent coups,
Se les boire... en vain.

Le verre de St arbois

7 commentaires:

Nathalie a dit…

Exercice de style, hein?

chri a dit…

@Nathalie: Oui oui que les synapses s'allument et les neurones s'éclairent!

amichel a dit…

A vaincre sans baril on triomphe sans boire .
mais avec l'ange vint ...trinquer

yvelinoise a dit…

Tiens, tiens...
où est passé le chat ?
la mouette a pris sa place...
M'enfin ! que fait Gaston ?

Véronique a dit…

manque le parfum !

chri a dit…

@Véronique, Moi, je l'ai dans le nez... C'était un vin d'Arbois...
@Yvelinoise Vous avez remarqué, donc!
@Amichel: J'avais aussi un grand-père qui avait un petit faible... Je l'aimais beaucoup, cet homme là.

Anonyme a dit…

Allez, je me le relis encore un petit coup.
Et je me dis que plus ça va, plus il se bonifie. Et que le danger serait de ne pas en abuser.
Ca doit être ça, prendre de la bouteille.

Slev

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