Quand, après de longs et pénibles mois d'une campagne militaire harassante ponctuée, c'est le cas de le dire, de batailles épiques, de dévastations de régions entières, de souffrances infligées et vécues, d’anéantissements de hordes de dragons déchaînés et volants, Clannagh le Valeureux, fils de Glencadough le Brave et de la douce reine Kennig, fut arrivé au pied des murailles de Lenghorst, il sut que le plus périlleux était encore à venir. Depuis trois longs hivers, depuis que, dans les nuits glaciales de Golengulett il avait entendu la voix lui ordonnant de prendre route, il savait que ce jour béni par tous les dieux de Plencadish viendrait. Il lui faudrait réduire Lenghorst en amas de pierres fumantes, pour qu'enfin son destin se réalise et que la prophétie de Gallogh s'accomplisse.
Ce soir là, sans attendre que la pleine lune monte de derrière la forêt profonde et noire encerclant Lenghorst, un immense bien être l’envahit… Demain, peu après l'aube, quand la Mère bataille s'engagerait, Clannagh quitterait, pour toujours, le monde de l'enfance...
Martin fermit son livre et le reposit, définitivement. Après avoir éteindu la lumière, il se disa à lui même qu'à trente six ans... il serait peut-être temps de lire autre chose…
2 commentaires:
Morte de rire.
@Nathalie: Chui ben content! C'est fait pour!
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