Alors qu’aujourd’hui, une chape de sombre frais nous est tombée dessus comme l’automne dégringole sur novembre, hier, au petit matin, ensoleillé mais encore humide des vives draches velues de la veille, en musardant sur certaines petites routes, on pouvait apercevoir:
Le soir venu, le ciel s'était à nouveau couvert et du côté de la grande ville, malgré le voile gris jeté sur le bleu, si on avait l’humeur sensible, on pouvait s’émouvoir de cette petite et récente famille, nageant dans le musclé du courant, avec grandes difficultés, surtout pour les deux petites paires de palmes toutes neuves:
En somme, c’était une journée où le temps était “Variable avec éclaircies”.
Comme le titre du livre de Claude Roy, qu’on ne lit plus guère, qui m’était venu sous les yeux en cette fin de semaine, dans lequel on trouvait des bijoux du genre:
Qu’on ait dû inventer le verbe “vivoter”!
Toutes les religions ont tort, toutes les prières ont raison.
Être simple est ce qu’il y a de plus compliqué.
Écouter le bruissement des pierres et le silence du vent…
Peut-être devrait-on continuer de lire Claude Roy…
11 commentaires:
dis même pour vivoter, si tu en as le pouvoir, tu peux faire que le temps change, là ?
Ah ça, j'ai bien peur que... non!
Attendre, faire patience peut-être une assez bonne méthode...
et lire Claude Roy en attendant que l'orage se passe...
une pensée du sud ou il pleut sans cesse....:o)
@Clo: Oui mais à l'intérieur, au chaud... Non pas la cheminée? Si?
Devine un peu la devinette
Cent mille chats gris couleur de souris.
Ils ont le bout des pattes blanc :
pattes de velours posées doucement
cent mille chats gris dans le ciel tout gris
cent mille chats gris cachés dans la nuit.
La neige neige lentement.
Claude Roy "Nouvelles Enfantasques"
AFP : Des flocons de neige s'abattent ce mardi sur le Languedoc-Roussillon et l'Auvergne.
@Yvelinoise: De vrais flocons?
presque Mr Criscot...presque...;o)
Petites pattes toutes neuves luttant contre le courant. Je me souviens quand je vivais sur une péniche sur le Rhone, on voyait en début de saison les mères canes apparaitre suivies d'une nombreuse couvée de boules duveteuses et puis au fil des semaines la petite troupe se délitait, on se serait cru dans Les dix petits nègres d'Agatha Christie. Il en restait peu au bout de trois mois... Sélection naturelle...
Là c'est ce qui m'a touché les deux petits avançaient avec peine, les pauvres... et les deux grands qui ne se retournaient pas pour voir si, derrière, ça suivait... L'éducation par le samu!
Les photos sont très belles (celle avec les coquelicots me touche particulièrement...)
PS : Oh oui oui oui, il faut lire Claude Roy !!
@Maria: Ah Vous êtes d'accord, vous aussi? C'est bien!
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